Epitaphes gravées sur les pierres tombales de défunts connus ou inconnus :
Sur la tombe d'Alfred de Musset,au cimetière du père Lachaise : Mes chers amis, quand je mourrai Plantez un saule au cimetière. J'aime son feuillage éploré; La pâleur m'en est douce et chère Et son ombre sera légère A la terre où je dormirai !
Sur celle de William Shakespeare :
Ici il n'y a qu'un tas d'ossements sans importance.Passant, fous le camp !
Sur la tombe du poête Scarron (1610-1660), qu'une terrible infirmité empêcha toute sa vie de dormir, et qui rima pour lui même :
Passant,ne fais ici de bruit ! Garde que ton pas ne l'éveille. Car voici la première nuit Que le pauvre Scarron sommeille .
Les épitaphes ne sont pas réservées aux seuls auteurs connus. Dans les cimetières parisiens, on peut en relever de poétiques,comme celle gravée sur la tombe d'une jeune danseuse :
Ô terre sois lui légère Elle a si peu pesé sur toi .
Sur une autre tombe, une inscription anonyme :
Je vous l'avais bien dit que j'étais malade .
Une épitaphe classique est celle que fit composer Jacques de Lorens pour sa femme acariâtre :
Ci-git ma femme : Oh !qu'elle est bien . Pour son repos et pour le mien .
A l'entrée du petit cimetière des Salles-du Gardon dans le Gard, cette collective épitaphe :
Nous avons été ce que vous êtes vous deviendrez ce que nous sommes .
(extrait de "tout sur tout" de claude Gagnière- France-loisirs)
Epitaphes gravées sur les pierres tombales de défunts connus ou inconnus :
RépondreSupprimerSur la tombe d'Alfred de Musset,au cimetière du père Lachaise :
Mes chers amis, quand je mourrai
Plantez un saule au cimetière.
J'aime son feuillage éploré;
La pâleur m'en est douce et chère
Et son ombre sera légère
A la terre où je dormirai !
Sur celle de William Shakespeare :
Ici il n'y a qu'un tas d'ossements
sans importance.Passant, fous le camp !
Sur la tombe du poête Scarron
(1610-1660), qu'une terrible infirmité empêcha toute sa vie de dormir, et qui rima pour lui même :
Passant,ne fais ici de bruit !
Garde que ton pas ne l'éveille.
Car voici la première nuit
Que le pauvre Scarron sommeille .
Les épitaphes ne sont pas réservées aux seuls auteurs connus.
Dans les cimetières parisiens, on peut en relever de poétiques,comme celle gravée sur la tombe d'une jeune danseuse :
Ô terre sois lui légère
Elle a si peu pesé sur toi .
Sur une autre tombe, une inscription anonyme :
Je vous l'avais bien dit que j'étais malade .
Une épitaphe classique est celle que fit composer Jacques de Lorens
pour sa femme acariâtre :
Ci-git ma femme : Oh !qu'elle est bien .
Pour son repos et pour le mien .
A l'entrée du petit cimetière des
Salles-du Gardon dans le Gard, cette collective épitaphe :
Nous avons été ce que vous êtes
vous deviendrez ce que nous sommes .
(extrait de "tout sur tout" de claude Gagnière- France-loisirs)