30 septembre 2009

ON DIT QUE LA FOI SOULÈVE DES MONTAGNES PARFOIS ELLE LES CREUSE... Comme ici en Ethiopie où le christianisme s'est enraciné, une église entière est creusée dans la roche

Ce sont les basses-eaux, en ce moment

AUJOURD'HUI: ST JERÔME
St Jérôme, (photo 1) un des pères de l'Église, était un grand lettré, son oeuvre tant profane que religieuse est immense. Il est le protecteur des traducteurs et des bibliothécaires Une congrégation fondée au XIV iè siècle en Espagne a choisi de le prendre pour patron: les Ieronymites, qui ont fondé un magnifique monastère à Lisbonne (photo 2) C'était le prénom de mon père. Souvenir...

29 septembre 2009

UNE BONNE SOUPE DE POISSONS
Sitôt pêchés, sitôt accomodés. C'est un peu long: les nettoyer, les faire revenir, les passer... les croutons qu'on oublie au four, la rouille... mais quel régal !

Quelques prix au XIXe siècle

L’étude du livre de raison d’Achille Murati confié par les regrettés Rameau Coppi et son épouse Virginie née Filippi descendante de l’illustre famille Murati, a constitué la plus grosse partie de mon mémoire, intitulé « Muratu et sa région du XVIIe au XIXe siècle » pour l’obtention de mon DEA de Langues et Civilisations corses en 1991 sous la direction de Antoine Laurent Serpentini, Maître de conférences à l’Università di Corti.

Un des lecteurs du précédent article sur les salaires des journées d’après u libru di ragione d’Achille Murati, a souhaité connaître les prix à la même époque de certains produits et objets usuels.

En voici quelques exemples :

En 1836.

L’huile au pressoir s’est vendue 20 à 23 sous et 24, le litre. Au mois de septembre, elle se vendait communément à Bastia 25 sous. Le vin six sous le litre.

1841

Fromage 4 livres ¼ pour 2 F 11 sous.

Demi livre de tabac pour 9 sous.

1 jeune truie (purcastra) 9 francs.

Le 25 avril, comptes avec le caporal Paolo scieur. 32 journées d’hiver à 6 F et 5 journées et demie de printemps à 7 F soit 38 F 10 sous, plus 3 paires de chaussettes de laine à 2 F 10 soit 7 F 10, moins 22 F 8 sous pour la farine prise par Paolo à 2 sous la livre de France de 16 onces.

1842

Chemise et pantalon (camisgia è calzoni) pour 6 F 5 sous, une barrette (berretta) 1 F 17 s, une mazza de corde (canapetta) 18 sous, une livre de riz à 4 sous et demi.

1 bouvillon (ghjuvencu) évalué (incantatu) à 16 écus.

1843

Orge 11 francs le staro (le staru valait 12 bacini ou 10 dal ou 1 soma). Blé 2 francs 8 sous le dal, 2 francs le petit bacinu (8,3 l).

1 canna de mur. Le prix variait selon l’endroit. Nous en avons trouvé à partir de 16 sous. 18 sous à Vallelonghe (territoire de San Gavinu) ou à Lucciana (près de San Michele, limite de Muratu avec Vallecalle) ou 26 sous pour la Ghjunca à Rapale. 1 canna de pierres équivaut à 10x4x4 empans ou 3, 125 m3 selon le dictionnaire du Muntese de 1985.

1844

1 muleton (mulettu) 120 F.

1 bœuf (boie) estimé à 120 F.

1 pilone neuf (gros et lourd manteau rustique avec capuchon en poil de chèvres) 10F 10 sous.

Quatorze poutres (cantelli) longue de 10 palmi chacune à 1 sous le palmu soit 7 F en tout.

1846

Maïs (granone) à 36 sous le dal.

Demi décalitre de farine de maïs 1F10.

1848

1 pustoghja ou pistoghja (génisse de 2 ans) vendue 36 F et payée avec 15 dal de blé à 48 sous le dal.

1852.

1 mazza (mesure de longueur) de pannu corsu (drap, tissu corse) 20 francs. La mazza équivalait à 5 palmi ou 1,25m. 1 bacinu de sel pour 18 sous. 1 dal d’orge pour 1 franc 4 sous. Une livre de fromage 12 sous. Un petit porc (maialetto) 12 francs et demi. 1 dal de son (brenna) 8 sous.

1853

Âtre ou foyer (fucone) 1 franc

Bouvillon (ghjuvencu) évalué à 100 F

1854

1 staru de blé 28 francs 10 sous.

1 staru de seigle 20 francs.

1 mulet 160 francs.

1855

3 vaches vendues à la boucherie pour 115 F.

Louis Giacomoni

*illustration: pièce de 1F 1846

UN CLIP DELIRANT POUR UN AIR ENTRAINANT:
SPORTO KANTES
Je connaissais la petite ritournelle sifflée sans connaître la musique et le groupe. Ca sert d'avoir des jeunes dans son entourage...!

UNE BELLE CUEILLETTE DE NEPETA une fois sechée (à l'ombre) et égrenée sta bella nebita parfumera nos sauces cet hiver.

28 septembre 2009

Ce film devait être tourné avec Serge Reggiani, le voici en chanteur:

H.G CLOUZOT/ROMY SCHNEIDER: UNE LEÇON DE CINÉMA
Les rushes retrouvés d'un film inachevé ou comment interpréter et filmer avec rien des sentiments divers. Un vrai cours pour apprentis comédiens et cinéastes.

D.D: TRUCS CONGELÉS… - Pour toujours avoir sous la main des COMPRESSES GLACÉES pour les petits bobos, il suffit de faire congeler des sachets de ketchup. C’est un format idéal pour les petites blessures, les piqûres d'insectes, les coups…, et les enfants aiment beaucoup l’appliquer sur la région concernée. - Si vos BANANES sont trop mûres, placez-les au congélateur. Vous pourrez les utiliser pour des recettes de gâteaux en les faisant décongeler à température ambiante ou au four à micro-ondes. - Pour la congélation des PETITS FRUITS, il suffit de les saupoudrer de sucre en poudre au préalable. On peut aussi les placer dans des bacs à glaçons. Une fois qu'ils sont congelés, il ne reste plus qu'à les mettre dans des sacs de congélation. - Pour congeler les ŒUFS, les battre légèrement puis les congeler dans des contenants hermétiques. On peut congeler les blancs et les jaunes séparément. - Pour congeler des tranches de CHARCUTERIE (saucisson, coppa, lonzu…), les étaler à plat, sans les superposer, sur une feuille de papier sulfurisé. Une fois qu'elles sont congelées, les placer dans un récipient hermétique ou dans un sac en plastique pour les récupérer facilement par la suite. - Pour congeler des TOMATES, les placer entières au congélateur après les avoir rincées et essuyées. Au moment de l'utilisation, il suffira de retirer la peau qui s'enlèvera facilement. - En ce qui concerne la congélation des autres LÉGUMES, se conformer à la notice du congélateur. - La SAUCE TOMATE se congèle très bien dans les bacs à glaçons ou dans des pots vides de petits suisses. - Pour avoir une grande quantité de GLAÇONS disponible, les préparer à l’avance puis les démouler au fur et à mesure et les conserver dans un sachet congélation ou autre contenant. - Penser à congeler des HERBES AROMATIQUES nettoyées et séchées. Inutile de les hacher au préalable car une fois congelées, elles s’effritent aisément. Remarques : - Respecter les temps de conservation recommandés par le fabricant de votre appareil. -Veiller à ce que tout produit entreposé dans le congélateur – y compris les surgelés du commerce – soit placé dans des boîtes hermétiques ! Cela évitera bien des inconvénients en cas de panne de courant ? ! ;-))

27 septembre 2009

EN CES TEMPS DE GUERRE FROIDE Les Américains aidaient à moderniser l'armée de l'air française. C'était un Rutalais qui réceptionnait les premiers appareils. (Documents communiqués par Auguste Cordoliani)

26 septembre 2009

Un de nos lecteurs vient de me remettre em mémoire un chanteur et un morceau qui ont eu leurs heures de succès dans les années 70. Là il s'agit d'un concert ultérieur (84) MUNGO JERRY: " In the summer time" J'ai eu envie de le repasser. Avouez que ça balançait...

L'HUMOUR RAVAGEUR DE DUPONTEL J'adore ce mec, son air de grand nerveux qui se contient, cet accent cht'i... Là il joue un prof qui a une leçon délicate à faire à une classe de banlieue...

César reprend du service

25 septembre 2009

St FLORENT RETROUVE LE CALME

La recette du Vendredi:
  • LE CHILI CON CARNE
  • Pour 4 personnes
  • 500 g de haricots rouges 1 boîte de tomates concassées 2 oignons 2 c. à soupe d’huile 2 gousses d’ail hachées 2 poivrons 2 c. à café de cumin 2 c. à café de chili doux
  • Préparation : 10min
  • Cuisson : 40min

Dans une casserole, faites suer 2 oignons hachés avec 2 c. à soupe d’huile, ajoutez 2 gousses d’ail hachées, 2 poivrons (1 rouge, 1 vert) en lanières et faites revenir 1 mn. Ajoutez 500 g de bœuf grossièrement haché et pas trop maigre. Cuisez sur feu moyen environ 10 mn, en remuant. Versez 1 boîte de tomates concassées (300 g), 2 c. à café de cumin, de chili doux, du sel, et 500 g de haricots rouges en boîte égouttés. Couvrez la viande de bouillon et laissez mijoter 30 mn. Vous pouvez servir avec du maïs.

24 septembre 2009

Des rutalais en croisière sur le Canal du Midi

Nos vaches sont en liberté...surveillée !

CHEZ LORENU, AUX PANTANI Les branches de châtaigniers touchent terre tellement elles sont chargées.

23 septembre 2009

DEUX JEUNES FILLES EN FLEUR

VILLAGES COLORES D'ITALIE
Photo du bas: dans les Cinque Terre (Ligurie) Photo du haut: Burano (près Venise)

LA MEILLEURE GLACE PISTACHE DE PARIS
Rue du Roi de Sicile Paris 4 (avis aux amateurs)

AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE A DECLARER ?

22 septembre 2009

UN FILM ET UNE EXPO SUR CEUX DE L'AFFICHE ROUGE
Plus d'infos sur ce film

Paris aussi avait sa "PIAZZA DI L"OLMU"

Les salaires au XIXe siècle

D'après " u libru di ragione" d'Achille Murati

Valeur de la monnaie à l’Époque Moderne : 1 lire (lira) valait 20 sous (soldi ou solli) et 1 sou valait 12 deniers (denari ou danari).

Au XIXe siècle, le franc remplaçant la lire avec la même valeur : 1 francu = 100 centesimi = 20 solli.

Selon le « libro di ragione » ou livre de raison d’Achille Murati, gros propriétaire terrien à Muratu et dans le Nebbiu, celui-ci donnait les salaires suivants à ses employés. En 1836, une journée de labour (lavoru) faire les semailles, vendanger ou ramasser les fruits, tailler (putà) la vigne, piocher, revenait à 1 franc plus le repas (a merenda) ou 30 sous (1 franc et demi) plus le repas pour faire les pieux (pali) ou couper le foin si le patron fournit la faux, mais 2 francs avec la faux du journalier. Pour la moisson des céréales (sighera) en été, le travail à l’aire (aghja) ou le transport du bois ou des denrées, 16 sous et la nourriture. Pour le nettoyage de la châtaigneraie (diraschera) 16 sous seulement.

Les femmes, elles, gagnaient par jour pour les vendanges 5 sous ou 8 sous pour porter les corbeilles de raisin. Pour nettoyer les châtaigniers 12 sous, lier le bois 12 sous, transporter le bois 15 sous, moissonner 10 sous et la nourriture. Pour le transport du blé et de la paille 10 sous + nourriture. Pour nettoyer (pulì) les oignons, les fèves, les petits pois 12 sous. Recueillir et lier les balais (e spazzule) – d’habitude, chaque femme porte trois vingtaines de balais et les lie, précise Achille - 10 sous et la nourriture. Pour les travaux de maison, la lessive « lavare bucati », nettoyer le blé (mundà u granu), 8 sous plus la nourriture. Pour faire les matelas (e strapunte) 10 sous.

Note : Il signor ou sgiò Achille Murati (1788-1873), conseiller à la cour impériale de Bastia. Il fit aménager sa belle maison à Muratu Suttanu avec des colonnes ornant les galeries des étages. Il fit consolider et rehausser de janvier à mars 1855 le clocher de l’église San Michele ou San Mieli par des maîtres maçons florentins à ses frais pour la somme de 800 francs de l’époque, sans compter la croix, les journées du serviteur et des mulets pour le transport des pierres de San Fiurenzu, du sable et de la chaux. En 1858-1860, il fit édifier près de l’église, le tombeau familial ainsi que la plaque en latin (qui a été renouvelée dernièrement) à la mémoire des illustres Muratais dont son grand-père Acchille, chef d’Armée corse au service de Pasquale Paoli et conquérant de Caprara.

Louis Giacomoni

1920 le 22 septembre

Le président fou

Mai 1920 : un homme en pyjama, pieds nus, se balade sur les voies ferrées près d'Orléans. Placide, il explique au cheminot qui le trouve : "Ca va vous étonner, mais je suis le président de la République". Ce n'était pas une blague : le chef d'Etat venait de tomber d'un wagon. Le 10 septembre suivant, le voilà se baignant presque nu dans une des fontaines du château de Rambouillet. Rien de plus normal... Paul Deschanel, atteint de graves troubles mentaux, annonce finalement ce 22 septembre sa démission, huit mois après son élection. Dès le lendemain il est hospitalisé. Alexandre Millerand le remplace à la tête du pays. Ainsi s'achève le mandat du président le plus fou qu'ait connu le pays.

21 septembre 2009

SALUT DE MADERE
Un petit bonjour de l ile aux fleurs et un coucher du soleil sur la Mediterrannee que nous avons sillonnée cet été. Dominique

C'EST LA SAISON, PROFITONS-EN

APRES L'ORAGE Le dernier gros orage qui a vu la foudre tomber sur la maison Casta y a causé semble-t-il des dégâts spectaculaires dans les installations électriques. Mais dans un périmètre d'une centaine de mètres alentour les télés, les ordis, l'équipement ménager ont subi aussi un choc électrique souvent fatal. Privant plusieurs de nos correspondants de liaison internet, voire de disque dur... Certaines de nos rubriques en seront retardées. Désolés.

LE RETOUR

20 septembre 2009

UN MONDE FOU, FOU,FOU 400.000 suivant les organisateurs, 100.000 suivant la police...allez savoir! Trois heures de défile ininterrompu sous nos fenêtres. Et ici je vous épargne les décibels...

JAZZ DANS LA RUE

19 septembre 2009

Posted by Picasa

10 septembre 2009

ALORS, A BIENTÔT au 20 Septembre ça vous fera des vacances aussi ...

"L'AMERIGO VESPUCCI",
navire-école italien dans le port de Nice

09 septembre 2009

DEUX DECES AU VILLAGE: Celui de Michel Rachez, qui habitait sur la traverse, l'ancienne maison et bar de Seppu, que l'on voyait tous les jours assis sur sa terrasse, plus très en forme depuis quelques années. A sa veuve, à ses enfants, qui ont grandi au village, et ses petits-enfants nous présentons nos très sincères condoléances. Le jour et l'heure des obsèques ne nous sont pas encore connus. (Lever du corps à 14h45, au domicile. Transfert à Corté) Décès également, sur le continent, de Louis Venuze, qui habitait avec sa femme Julienne la petite maison à la sortie du village vers le cimetière, mitoyenne de celle de Jeannot Maroselli, et que l'on voyait tous les jours promener avec son épouse, toujours souriants, toujours aimables. A sa veuve, à ses enfants, à tous leurs proches, nous présentons également nos condoléances attristées.

SETTEMBRINU

Des Canadairs à l'écopage

Scrittori o pueti rutalacci :

Chanoine Flori Jean Thomas (1907-1994) alias Prete Flori, écrivain et poète. Il a été durant de nombreuses années correspondant local et chroniqueur de Nice-Matin Corse ou Le Provençal Corse, signant U Rutalacciu ou F.J. Il a publié en 1951 "Rogliano, brins d’histoire locale", "Fiori di machja" en 1977, "Calvi, ses églises et ses chapelles" en 1978 et " U vecchju Rutali. Traditions orales" en 1991.

Antone Flori (1913-1981) qui a publié "Quandu Marta filava à oghje" en 1974 et un opuscule en 1979 pour apprendre le corse " Dilla in corsu" coauteur avec Patrizia Casanova de San Fiurenzu. Parolier de plusieurs chansons. Il faisait figure de barde corse à toutes les manifestations culturelles comme à la Santa di u Niolu. Ghjuvan Paulu Flori ou Jean-Paul, son fils qui a pris de sa verve, né en 1949, auteur de "À l’Alba di u veranu" en 1987. Il signe aussi sous le nom de Ghjanpa dans son blog ochju.

Ghjambattì Giacomoni, Jean-Baptiste ou Jean-Battì né en 1940. Quelques poésies ont été publiées dans la revue Kyrn et d’autres chantées notamment par Éric Mattei et de l’ancien groupe de chant I Palatini créé par son neveu Paulu Natale Giacomoni . Il a obtenu le 6 juin 2009, la première place au « Premiu Orezza di literatura corsa » patronné par les Eaux d’Orezza, avec dix-huit de ses poésies dans le recueil des lauréats publié par Cismonte è Pumonti avec le concours des associations Adecec et Matina Latina. Dans cette famille, on a toujours aimé la poésie à l’exemple de son père Ghjacumu Giacomoni (1904-1980) berger poète conteur et chanteur, de sa feue tante Tiborzia Biaggi épouse Trucchi qui a composé un "lamentu" en 1940 pour son fils Gaston parti à la guerre, de la sœur de son grand-père Ghjuvanna Biaggi (1876-1937) épouse Albertini qui passe pour être la dernière « balladora » de Rutali avec des « vociari » ou chants funèbres (a-t-elle laissé des traces écrites ?), et également des cousins de ses grands-parents, les poètes en vers traditionnels Ghjiseppu Antone Biaggi, Antone Battaglia et Niculaiu Garibaldi à Muratu et Ghjiseppu Antone Biaggi à Olcani. Non moins inspiré par la Musa corsa, son neveu Anghjulu Salducci ou Angeot, né en 1956 à Soriu mais Rutalais par sa mère Julie-Marie ou Mimmì née Giacomoni, créateur de l’ancien groupe de chant E Spire puis Fiamma nustrale, auteur de "Ceppu d’albitru è bachi maturi" en 1976, coauteur avec Armelle Milin (aujourd’hui épouse Guissani) de "U spechju di u tempu" en 1985 et parolier d’Éric Mattei, de Pasquale Costa, des groupes Orizonte, Speranza, I Liceani, Canta u Populu Corsu et d’autres. Une de ses poésies "Mare tù l’Alma" mise en musique par Charles Pach, chantée par Anghjula Potentini et accompagnée par plus de cent musiciens et choristes sous la direction de Jean-Jacques Werner, a obtenu un grand succès lors des Rencontres des Jeunesses Musicales de Méditerranée sous la présidence de Guy Dongradi, le 11 novembre 2006 au théâtre de Bastia.

NB : Antoine-Marie Graziani grand historien de la Corse aux multiples ouvrages est originaire de Rutali par sa grand-mère Anna née Maroselli.

Écrivains d’origine rutalaise demeurant dans l’hexagone qui font le renom de la Littérature française actuelle :

Frédéric Cathala pour ses romans historiques, né en 1962, Rutalais par sa mère Paulette née Morelli; auteur de L’arbalète (2003), Le théorème de Roitelet (2004), Les mille Mots du citoyen Morille Marmouset (2006), L’Aigle et le Phénix (2008).

Serge Venturini né en 1955, poète et philosophe, fils de Laurent Venturini et de Maryse Innocenti. Il a à son actif les ouvrages suivants : D’Aurorales Clartés en 2000, Le sens de la terre, suivi de L’Effeuillée, Aphrodite en trente variations en 2004, Éclats d’une Poétique du Devenir Humain en 2000, Éclats d’une Poétique du Devenir Posthumain en 2007, Éclats d’une Poétique du Devenir Transhumain en 2009, Odes Arméniennes, Sayat-Nova en collaboration avec son épouse Elisabeth Mouradian en 2006, Fulguriances et autres Figures (1980-2007) en 2008.

Louis Giacomoni.

Palombaggia:
un de ces coins de Corse qui bientôt n'appartiendront plus qu'aux riches.