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30 novembre 2009

SANT'ANDRIA
Grimés, fatigués, mais heureux, nos petits écoliers font une halte aux Pantani, avant de poursuivre leur collecte de bonbons et autres friandises pour la Sant'Andria .(photos C.P)

17 commentaires:

  1. Anonyme17:49

    Ils sont trop beaux!!! C'est une très bonne idée de fêter la sant'andria et de voir ainsi tous ces beaux petits enfants ça réchauffe les coeurs! Dans l'espoir de voir, d'ici quelques temps des manifestations plus festives destinées à ne pas nier notre passé (HISTORIQUE), à le célèbrer telle "Festa di a Nazione" CELEBREE LE 8 DECEMBRE dans plusieurs communes de Corse.


    Le 30 janvier 1735 lors de la Cunsulta d’Orezza, création d'une constitution démocratique. Lieu de vie exemplaire, au combien novateur pour l’époque, dans un monde encore soumis à la volonté des monarques, cette constitution éclairera ce petit peuple et bien d'autres, devenu capable de choisir son avenir et d ‘organiser son présent. Le 8 décembre sera déclaré « Fête de la Nation », en hommage à celle qui assurera la protection de cette espace libéré : la Vierge Marie. La fête de l’immaculée conception coïncide ainsi avec la fête de la Nation pour signifier entre autre, que nul n’a le droit de s’approprier la mémoire commune et les gestes patriotiques qui ont institué le respect et la liberté. Gardiennes du passé, la figure de Marie et le visage de la Nation se sont mariés dans notre hymne national, le « Dio vi salvi regina ».

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  2. Anonyme18:01

    Ps: Johann Albertini

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  3. Anonyme18:04

    Coucou les enfants... vous êtes tous "très beaux". Je vous fais de gros bisous de loin.
    D.D.

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  4. Anonyme18:06

    Les petits écoliers du village ne sont pas venus frapper à ma porte. J'en suis vraiment désolée. Je les aurais accueillis tellement volontiers. Pourtant j'habite le quartier de Pantani où ils sont passés. Ennfin, tant pis. Ils reviendront l'année prochaine si je suis à Rutali en cette période de l'année.
    A B

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  5. Anonyme18:18

    Je ne crois pas qu'il soit judicieux de créer un amalgame entre la fête de Sant'Andria, enfantine et bon enfant, et "a festa di a Nazione" éminemment politique et engagée. Vous risquez de créer un phénomène de rejet global qui serait dommageable pour la première.

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  6. Anonyme19:29

    Je ne peux résister au plaisir de transmettre ce message que je viens de recevoir et qui m'a fait sourire... J'espère qu'il en fera sourire quelques-uns.... ;-)) !!!
    _______________________________

    Vive les parents !

    Sujet : message du répondeur d'une école...

    'Bonjour ! Vous avez rejoint le service de réponse automatisé de votre école.

    Dans le but de mieux répondre à vos besoins et de vous permettre de parler à la bonne personne, veuillez écouter le menu suivant avant de faire votre sélection :

    - Pour mentir au sujet de l'absence de votre enfant, faites le 1.

    - Pour excuser le fait que votre enfant n'ait pas fait son devoir, faites le 2.

    - Pour vous plaindre de ce que nous faisons, faites le 3.

    - Pour demander la démission d'un enseignant, faites le 4.

    - Pour demander pourquoi vous n'avez pas reçu les documents qui
    étaient déjà inclus dans votre lettre de convocation, ainsi que dans les précédents bulletins qui vous ont été postés, faites le 5.

    - Pour vous plaindre d'une claque donnée par un enseignant alors que vous auriez dû le faire vous-même, faites le 6.

    - Si vous voulez que nous élevions votre enfant, faites le 7.

    - Pour demander que votre enfant change d'enseignant pour la
    troisième fois cette année, faites le 8.

    - Pour vous plaindre des bus, faites le 9.

    - Pour vous plaindre de la cantine, tapez étoile.

    - Si vous réalisez que vous êtes dans le vrai monde et que votre enfant doit être responsable de ses actions, de ses travaux en classe et à la maison, et que ce n'est pas la faute de l'enseignant de votre enfant s'il ne fournit pas d'effort... vous pouvez raccrocher, nous vous souhaitons une belle journée!'

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  7. Anonyme19:52

    Excellent le coup du répondeur, c'est à tester !!!

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  8. johann20:03

    L'amalgame est permit, certains blogers ont assimilé la sant'andria à du menditisme et on à pas vu de telles critiques!! alors svp!!! Avant de parler de fait "politique" , c'est un fait historique, enfin chacun son point d vue; bonne soirée et bonne Sant'Andria à tous!
    Johann Alberini

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  9. Anonyme20:32

    Là Johann bien que ne partageant pas tes idées politiques je ne peux que te donner raison et te dire bravo pour ton précédent commentaire aussi. Bravo Johann!On ne peut en tout cas pas mettre en doute ton amour pour la Corse et ton village.

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  10. Anonyme20:48

    Personne n'oserait assimiler la san'Andria à de la mendicité.
    Dio ci ne libera.

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  11. Anonyme23:38

    Un pauvre honteux

    Il l'a tirée
    De sa poche percée,
    L'a mise sous ses yeux ;
    Et l'a bien regardée
    En disant : " Malheureux ! "

    Il l'a soufflée
    De sa bouche humectée ;
    Il avait presque peur
    D'une horrible pensée
    Qui vint le prendre au coeur.

    Il l'a mouillée
    D'une larme gelée
    Qui fondit par hasard ;
    Sa chambre était trouée
    Encor plus qu'un bazar.

    Il l'a frottée
    Ne l'a pas réchauffée
    A peine il la sentait ;
    Car, par le froid pincée,
    Elle se retirait.

    Il l'a pesée
    Comme on pèse une idée,
    En l'appuyant sur l'air.
    Puis il l'a mesurée
    Avec du fil de fer.

    Il l'a touchée
    De sa lèvre ridée. -
    D'un frénétique effroi
    Elle s'est écriée :
    Adieu, embrasse-moi !

    Il l'a baisée,
    Et après l'a croisée
    Sur l'horloge du corps,
    Qui rendait, mal montée,
    De mats et lourds accords.

    Il l'a palpée
    D'une main décidée
    A la faire mourir. -
    - Oui, c'est une bouchée
    Dont on peut se nourrir.

    Il l'a pliée,
    Il l'a cassée,
    Il l'a placée,
    Il l'a coupée ;
    Il l'a lavée,
    Il l'a portée,
    Il l'a grillée,
    Il l'a mangée.

    Quand il n'était pas grand on lui avait dit : Si tu as faim, mange une de tes mains.

    Xavier FORNERET

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  12. Anonyme23:53

    MISERE

    À mon air enjoué, mon rire sur la lèvre,
    Vous me croyez heureux, doux, azyme et sans fièvre,
    Vivant, au jour le jour, sans nulle ambition,
    Ignorant le remords, vierge d'affliction ;
    À travers les parois d'une haute poitrine,
    Voit-on le coeur qui sèche et le feu qui le mine ?
    Dans une lampe sourde on ne saurait puiser
    Il faut, comme le coeur, l'ouvrir ou la briser.

    Aux bourreaux, pauvre André, quand tu portais ta tête,
    De rage tu frappais ton front sur la charrette,
    N'ayant pas assez fait pour l'immortalité,
    Pour ton pays, sa gloire et pour sa liberté.
    Que de fois, sur le roc qui borde cette vie,
    Ai-je frappé du pied, heurté du front d'envie,
    Criant contre le ciel mes longs tourments soufferts
    Je sentais ma puissance, et je sentais des fers !

    Puissance,... fers,... quoi donc ? - rien, encore un poète
    Qui ferait du divin, mais sa muse est muette,
    Sa puissance est aux fers. - Allons ! on ne croit plus,
    En ce siècle voyant, qu'aux talents révolus.
    Travaille, on ne croit plus aux futures merveilles. -
    Travaille !... Eh ! le besoin qui me hurle aux oreilles,
    Étouffant tout penser qui se dresse en mon sein !
    Aux accords de mon luth que répondre ?... j'ai faim !...

    PEDRUS BOREL

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  13. Anonyme00:16

    tout ça c'est des histoires
    Sarkozy a dit " travailler plus pour gagner plus"

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  14. Anonyme00:16

    Bien, très bien et très à propos, ces deux poèmes le jour de l'ouverture des restos du cœur...
    D.D.

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  15. Mortel sonnet de Chassignet
    Un exemple de poésie baroque et apologétique

    Mortel pense quel est dessous la couverture
    D’un charnier mortuaire un corps mangé de vers,
    Décharné, dénervé, où les os découverts,
    Dépoulpés, dénoués, délaissent leur jointure :

    Ici l’une des mains tombe de pourriture,
    Les yeux d’autre côté détournés à l’envers
    Se distillent en glaire, et les muscles divers
    Servent aux vers goulus d’ordinaire pâture :

    Le ventre déchiré cornant de puanteur
    Infecte l’air voisin de mauvaise senteur,
    Et le nez mi-rongé difforme le visage ;

    Puis connaissant l’état de ta fragilité,
    Fonde en Dieu seulement, estimant vanité
    Tout ce qui ne te rend plus savant et plus sage.

    Jean-Baptiste Chassignet (1570? - 1635?), Le Mépris de la vie et consolation contre la mort.

    per sta sera basta è da core vi salutu

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  16. Anonyme00:56

    "Aujourd'hui, on n'a plus le droit d'avoir faim..."
    Ah, s'il y avait des châtaigniers partout, cela permettrait à beaucoup de ne pas avoir faim !!!
    Avez-vous regardé ce soir le magazine "Complément d'enquête" sur le GASPILLAGE en tout genre... Notamment le PAIN ? ! Effarant et incompréhensible ! Chaque jour, 30% du pain fabriqué part à la poubelle même si la date de péremption n'est pas atteinte. Faute de moyens, une faible partie seulement est recyclée en nourriture pour les ANIMAUX lesquels méritent sans doute plus d'attention que les miséreux...
    D.D.

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  17. Anonyme09:21

    DD ,Cesar va se facher

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