06 décembre 2005

La classe de 60/61

D1000035 Originally uploaded by bati1.
12 éleves seulement pour Henri Santelli, cette année-là. 45 ans après, qui reconnaissez-vous ?

18 commentaires:

À 22:06 , Anonymous Anonyme a dit...

De gauche à droite en partant de Mr Santelli:Maurice Finocchi, Roger Giacomoni, Xavier Bonnetti, Francis Bénigni, Françoise Chiarelli, Annie Giacomoni, Marie-Antoinette Alfonsi,une soeur de Xavier Bonnetti,...., Mimi Chiarelli,...., André Colonna
Il y en a 2 que je ne reconnais pas! Un bonjour amical à tous les autres si comme moi ils fréquentent ce blog!

 
À 22:34 , Anonymous Anonyme a dit...

Assis au premier rang , nous reconnaissons de gauche à droite:
Danielle Giansily,Mimi Chiarelli,Anne-Marie Murati,André Colonna.
Au deuxième rang de gauche à droite: Françoise Chiarelli, Annie Giacomoni, Marie Antoinette Alfonsi Andrée Bonetti.
Au troisième rang : De gauche à droite: L'enseignant de la classe Henri Santelli, Maurice Finocchi, Roger Giacomoni, Xavier Bonetti , Francis Benigni.
En 1960-61, il y avait 2 classes à Rutali , donc plus d'enfants scolarisés qu'aujourd'hui . La deuxième classe était dirigée par Mme Maroselli Elisabeth née Santelli . (La femme du maire ), actuellement à la retraite.
Danielle GIANSILY

 
À 23:21 , Anonymous Anonyme a dit...

Comme elle est mignonne Danielle; elle n'a pas beaucoup changé, elle a gardé ses traits.

 
À 08:40 , Anonymous Anonyme a dit...

Je suis impardonnable de ne pas avoir reconnu ton sourire!
Bisous à toi Danielle, à tes soeurs et bien sûr à ton papa

 
À 12:22 , Anonymous Anonyme a dit...

était-ce un enseignant sévère ?

 
À 16:07 , Anonymous Anonyme a dit...

Henri Santelli avait toutes les qualités de l'ENSEIGNANT. Plutôt que de parler de sévérité, il faudrait employer le terme de rigueur. Il était intraitable sur l'essentiel, mais l'ambiance de sa classe, l'atmosphère qu'il y faisait régner étaient exceptionnelles. Le travail, avec lui se faisait dans la joie, je dirais même dans l'allégresse. Les élèves buvaient littéralement ses cours d'Histoire; avec LUI on apprenait vraiment à devenir des citoyens. Par des comparaisons faites toujours à bon escient, IL amenait ses élèves à reconnaitre que le passé préparait l'avenir, que souvent l'Histoire était un éternelle recommencement, que les mêmes causes produisaient les mêmes effets et qu'il fallait toujours retenir les leçons de l'Histoire pour éviter de nouveaux drames ou de nouveaux conflits.
Je peux aussi vous dire qu'Henri Santelli était un passionné de Grammaire. Ses élèves en rentrant en 6ème ne faisaient déjà plus de fautes d'orthographe, et les règles les plus délicates n'avaient plus de secrets pour eux. Henri Santelli était un grand pédagogue reconnu par ses supérieurs qui faisaient souvent appel à lui pour former les jeunes enseignants. Aucun d'entre eux n'a oubl!é les leçons modèles des Journées Pédagiques. L'apprentissage de la poésie était avec lui un régal. Je n'ai jamais oublié "le dormeur du val" d'Arthur Rimbaud.
Lorsqu'il prenait sa guitare un murmure de satisfaction montait de la classe, c'était un enchantement. La mise au point de chants en canon était magnifique; il nous apprenait des chansons inédites de Vincent Orsini; il nous apprenait aussi la Marseillaise, le Chant du Départ.
Henri Santelli n'était pas un enseignant ordinaire; ses élèves le respectaient et l'aimaient. J'irais même jusqu'à dire le vénéraient, pour certains.
Il a laissé à tous ceux qui l'ont connu un souvenir qui ne disparaitra jamais et qui est toujours présent dans les mémoires. Il a gardé ce charisme intact qui est l'apanage des êtres disparus trop tôt . Ses enfants Paul et André qui lui ressemble de façon frappante pépertuent son souvenir en étant devenus ce qu'ils sont; c'est à dire des hommes "bien".

 
À 01:02 , Anonymous Anonyme a dit...

éternel masculin singulier bien sûr. Henri Santelli ne m'aurait pas pardonné une une telle faute (il aurait dit qu' il ne faut jamais oublier de se relire.)

 
À 09:05 , Anonymous Anonyme a dit...

Dommage que ce commentaire ne soit pas signé de l'élève aussi passionné

 
À 16:46 , Anonymous Anonyme a dit...

Henri Santelli n'était pas sévère c'était quelqu'un de "juste" ,et ses élèves l'avaient "compris ",d'une grande chaleur qui aimait beaucoup la discussion et qui éprouvait pour son métier une réelle passion . C'était un humaniste sur le plan intéllectuel mais aussi quelqu'un qui avait une profonde humanité, une sensibilité pour les plus démunis ,pour la vie quotidienne.Henri Santelli était à l'écoute des ses élèves et de leurs familles .Sa pédagogie était centrée sur l'élève , élève dont il respectait la personnalité , la rythme.Toutes les méthodes et stratégies qu'il utilisait visaient à rendre ces jeunes plus autonomes à les préparer à affronter l'entrée en 6ème dans un environnement inconnu à Bastia ou à Murato. Enseignant passionné par la musique , le cinéma il avait avant l'heure ,introduit ces disciplines à l'école. Il avait créé le cinéma Arts et Essais à Rutali , et oui , le saviez-vous ? C'était notre "ciné Paradiso" à Rutali . Toutes les semaines ses élèves mais aussi la population du village et des villages environnants étaient invités à une séance de cinéma. Ces films avaient pour titre "Manon des source", "L'auberge rouge", Crin Blanc"...A l'époque , il y avait peu ou pas de télévisions dans les foyers et on a pu dénombré une centaine de spectacteurs lors de certaines séances.Je garde un souvenir ému de ces projections qui se déroulaient chez mes parents qui disposaient d'une grande salle , mais surtout du moment où l'on découvrait les films en avant première lors de projections privées . Je n'ai pas eu Henri Santelli comme instituteur à Rutali , mais il a été mon professeur de musique lorsque je fréquentais le C.E G du Centre à BASTIA , je me souviens toujours de la truite de Schubert ... Quel plaisir d'assister à ces cours ... Adulte, lorsque je suis devenue enseignante à mon tour ...C'est devenu mon exemple, mon" maître."
R Giansily

 
À 21:36 , Anonymous Anonyme a dit...

correctif: ona pu dénombrer (er) bien sûr .Il faudrait prendre le temps de se relire !
R Giansily

 
À 22:10 , Anonymous Anonyme a dit...

Je n'aiii pas bien connuuuu Henri Santelli, mais j'en aiiiii beaucouuuup entenduuuuuuuu parlerrrrr. Je saiiiis que saaa dispariiiitionnn prématuuuréeee a laisséééé un grannnd viiiide à Rutali. Souuvennnt auuu baaaar, on diiisait: "Ah! s'il y avait Henri et sa guitare, lui, il savait animer les soirées, tout seul, il n'avait besoin de personne." Ennn voyannnnt André, doooont onnn diiit qu'iiil essst le portraiiit de soooon pèèèère, j'imaaagiiine Henri; sauf qu'André n'aaa paaas deee guiiitaaare, maiiiis devannnt un piaaaanoo lorsqu'iiiil channnteee l'Etrangère,
(que son père chantait parait-il), c'est quelqueee chooosee. Alooors, jeee criiis chapeauuu!
Et appreneeeez à faiiiree des shuushiis pouuur laaa fêeete de l'éétéé prooochainnn.
CHOUUUCHOUUU

 
À 00:14 , Anonymous Anonyme a dit...

Coommee H S diiiisaiit il fauuuut seee reliire
Signéééé: CHOUUUCHOUUU labes

 
À 09:06 , Anonymous Anonyme a dit...

N'auriez vous pas un léger souci avec les touches de votre clavier?

 
À 09:41 , Anonymous Anonyme a dit...

Moi, je crois simplement que CHOUCHOU labes BÉGAYE !!!!!!!!!!!
Il ne faut pas ironiser ! C'est moche de se gausser de ceux qui ont un "handicap" ? !
Le PÔVRE... PEUCHÈRE !!!!!!
D.D.

 
À 10:57 , Anonymous Anonyme a dit...

Touuuut çaaa parcee queee vouuus ne cooonnaiissezzz pas les suuushiiiiiiis!!!!
Vouuus pouuuveezz diiireee ce quee vouuus vouleeez, jee m'enn fiiiche; vouuus êtees touus dess jaaalouuux. Naaaa!!!!!
CHOUCHOUlabes

 
À 20:54 , Anonymous Anonyme a dit...

ANDRE BONETTI.QUELLE CLASSE?

 
À 08:14 , Anonymous Anonyme a dit...

(Sur l'air de la sérénade de Franz Schubert)

Mi vene quì incù a so fiara
a voce bella d'Henri
una trincata d'a so chitara
mi zinga senza ferì
u mo celu si richjara
u mondu hè à fiurì (bis)
i mo sensi ella riguara
i porta à l'imbellì (bis)

Più nunda ci hè avà chì a para
mi empie u core quì
è và cum'è una fiumara
cum'è un parturì
d'un arietta cusì cara
nata pè addulcì (bis)
un arietta cusì chjara
tantu ch'ùn si pò dì (bis)

Ghjè a voce d'Henri...
Ghjè a voce d'Henri...

J.B.Giacomoni
(vous pouvez trouver cette sérénade
dans le disque d'Anne Gastinel (au
violoncelle) et Claire Désert (au piano)
intitulé Schubert Arpeggione.

 
À 10:37 , Anonymous Anonyme a dit...

Aghju u piace di leghje stu scrittu , l'amicu Ghjambatti ci ramenta un antru amicu , chi bellu dettu chi ci ramenta sta voce ,senza guitarra , solu incu a musica di a so puesia e di u so core , quasi quarant'anni dopu..
Tanti ringrazzi e affezione
U Poaretu di M Pignon

 

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