Barbera Maria: Les gnocchi
GNOCCHIS DE POMME DE TERRE Pour moi, ce sont les vrais gnocchis, je trouve que les autres (sans pomme de terre) manquent de goût. Alors… Ingrédients: 500g de pommes de terre 80g de farine+50g 100g de parmesan râpé 40g de beurre 2 oueufs, sel, poivre Préparation : 25mn Cuisson : 35 mn Pelez les pommes de terre, rincez-les et coupez-les en morceaux,. Faites-les cuire durant 20mn à la vapeur. Écrasez-les, encore chaudes, au moulin à légumes, équipé de la grille fine. Recueillez la purée dans une jatte. Incorporez la farine et les oeufs puis salez et poivrez. (Moi, j’ajoute une pincée de poudre de noix de muscade) Prélevez de petites quantités de purée, formez des cylindres d’une longueur de 2 cm et roulez-les dans la farine. Aplatissez-les légèrement en appuyant avec le manche d’une fourchette. Dans une casserole, portez à ébullition 2 l d’eau. Ajoutez une cuillère à soupe de sel. Plongez les gnocchis dans l’eau bouillante. Dès qu’ils remontent à la surface, retirez-les et égouttez-les avec une écumoire. Disposez-les dans un plat préalablement chauffé. Répartissez le beurre coupé en petits morceaux puis saupoudrez de parmesan . Servez aussitôt et présentez la sauce chaude à part. (Les gnocchis sont présentés ici avec de la sauce tomate, je les servirai ce week-end avec la sauce du cabri, à mon avis ils ne seront que meilleurs)
5 commentaires:
Telle la "madeleine de Proust", cette recette de gnocchi fait ressurgir les souvenirs heureux de mon enfance. C'était une coutume chez nous, le dimanche mon père s'affairait dans la cuisine - c'était tout un rituel. Ensemble avec ma mère, ils épluchaient les pommes de terre, des Bintje ou des Pertuis, ensuite ma mère les mettaient à cuire sur le fourneau posé sur le potager... cette odeur commençait à exciter mes papilles.
Et puis commençait l'élaboration de ces succulents pâtons. Avec une application méticuleuse la purée était mêlée à la farine – selon la recette marseillaise, mon père n’y ajoutait pas d’œuf– puis venait le façonnage… une grosse boule, des colombins tronçonnés en petits morceaux réguliers et venait enfin le moment qui me fascinait tant : avec une dextérité (exceptionnelle ! – l’ « aura » du PÈRE…), le petit rouleau emprisonné entre le pouce et le dos de la fourchette se transformait en un « tout beau » gnocchi…
Mémé « D.» arrivait alors et après de douces effusions, le festin pouvait commencer.
Il n’y avait aucune nécessité à évoquer ces souvenirs et je doute que ça puisse intéresser quelqu’un, mais il y avait en moi la nécessité de les écrire…
Merci, Barbera Maria.
D.D.
ça n'intéressera probablement aussi personne, mais, moi, je les ai goûtés, réellement, ceux là, et je suis à cours de mots pour vous dire à quel point c'était............Nul besoin de.....pour exprimer......ce souvenir très, très, récent.
BM est un grand chef et sa table, une des meilleures qui soient. Merci
À quand une auberge "Inde BARBERA MARIA" ?
Je suis sûre que ça ferait salle comble !
Et puis ça ne serait pas toujours les mêmes qui seraient "privilégiés" !
...et puis on ouvrirait un club de remise en forme pour effacer les "formes" dues à de telles agapes...Et de rire.
Non, mais là je suis sérieuse : ça ne vous dirait pas qu'il y ait un club de gym pour les résidants rutalais ? Rien, ou pas grand chose dans un périmètre proche... et à des horaires relativement tardifs, surtout les jours de mauvais temps.
On pourrait peut-être négocier ça avec la mairie.
À suivre...
D.D.
En ce qui concerne la mairie, nous vous chargeons volontiers des négociations; on ne sait jamais...
Au fait, pourquoi les résidents rutalais seulement, on pourrait étendre aux communes environnantes; même si nous ne faisons pas partie de la communauté des communes...et de rire.
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