29 mars 2007

L'attentat de Fieschi
Attentat contre Louis Philippe, sur le boulevard du Temple le 28 juillet 1835
Le 28 juillet 1835, à l'occasion du cinquième anniversaire de la révolution de Juillet et de son accession au trône, Louis Philippe doit passer en revue la Garde Nationale.
D'une fenêtre située au numéro 50 du boulevard du Temple, une fusillade éclate. Dans le cortège tombent 19 morts, dont Mortier maréchal d'Empire, et 42 blessés. Louis-Philippe est légèrement égratigné au front.
Suite à cet attentat, Thiers, ministre de l'intérieur, fait voter le 9 septembre une série de lois répressives: il réorganise les cours d'assises pour le jugement des actes de rébellion, et interdit toute contestation des principes du régime.
Cette censure entraîne la disparition de 30 journaux républicains.
Fieschi le "copain" de Murat
Né à Murato en 1790 d'une famille misérable. Il s’engage, en 1806, à seize ans dans l’armée de Murat , et trahit ses chefs en livrant des renseignements aux Autrichiens.
Il participe, avec bravoure, aux campagnes napoléoniennes de 1812 à 1814, mais trahit une seconde fois Murat et permet la victoire des Autrichiens à Tolentino (1815)
Murat prépare de Corse,une expédition en Italie du Sud. Fieschi est chargé d’organiser l’opération par une mission secrète à Naples. Il livre les plans au gouvernement de Ferdinand II. Murat et ses compagnons sont pris et fusillés
Les prisons corses
Il commet un vol et un faux en écriture au cours d’un procès de succession avec ses frères et sœurs. Il est condamné en 1819 par la cour d’assises d’Ajaccio à dix ans de réclusion pour ses antécédents bonapartistes.
Fieschi à Paris
Vers 1830, il se fait passer pour une victime de la restaration et obtient un poste de sergent à Paris. Démasqué, il est congédié en 1834.
L'attentat
Fieschi, ami de Pierre Morey et Théodore Pépin, deux républicains convaincus de la Société des Droits de l'Homme les aide à construire la machine infernale.
Le procès
L’attentat a suscité une énorme émotion. Le procès est suivi avec passion. Fieschi se révèle vaniteux, arrogant et avide d’attirer l’attention sur lui. Il est un pur caractériel, sans motivations politiques ou idéologiques. C'est un classique des annales de la criminologie.
Il fut guillotiné à Paris, ainsi que ses deux complices le 19 février 1836.

(biographie de G. Fieschi Jean-Pierre POLI Accademia Corsa)

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2 commentaires:

À 23:50 , Anonymous Anonyme a dit...

Eh bien! Quel personnage!

 
À 15:12 , Anonymous Anonyme a dit...

Que d'erreurs, il n' a pas trahi avant d'être embauché ! c'est une ineptie.
Le roi napolitain est Ferdinand IV...et non pas II ( mort en 1496)
Je sais la bio ds Universalis est truffée des mêmes erreurs + d'autres ( date de l'attentat)

 

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