Le retour de Michel Polnareff Depuis plusieurs semaines les media spécialisés ou people ne bruissent que de la nouvelle du retour sur scène de cet artiste « hors du commun » qui fit un passage fulgurant dans la variété française fin des années 60, début 70 et qui s’exila volontairement aux USA. Les plus jeunes ne connaissent pas Polnareff. Qui était-il ? Qui est-il encore ? Dès l'âge de cinq ans, il apprend le piano. Il est un élève brillant et décroche à onze ans un premier prix de solfège au Conservatoire de Paris. Il apprend alors la guitare et prend son instrument pour jouer dans la rue. C'est Lucien Morisse, dirigeant alors Europe1, qui le fait signer chez AZ. Pour son premier disque, 'La Poupée qui fait non', Polnareff obtient un succès inattendu. Dès sa sortie en 1966, le titre est un tube. Il enchaîne avec 'Love me Please Love me', et se démarque vraiment de la production musicale de ces années 1966-1967. Le chanteur sait jouer avec son image : lunettes noires, pantalons moulants, provocations ambiguës, Polnareff défraie la chronique. En 1972, l'affiche de son prochain spectacle Polnarévolution le représente fesses nues. Le scandale qui s’ensuit l’incite alors à s’exiler aux Etats-Unis : ses albums connaissent des succès divers. Son retour crée la surprise de 1989. Sans aucune promotion, 'Goodbye Marylou' envahit les ondes radio et fait un triomphe. De mystères en absences, de rumeurs en albums surprises, Polnareff est sans doute l'artiste qui a pu le mieux préserver son univers en renonçant à la célébrité. Cette chanson est celle de l’exilé.
Lettre À France
envoyé par MDamien
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