HISTOIRE DE LA CORSE (suite)
La révolution corse
Durant les siècles suivants, la Corse ne connaît pas de grands bouleversements. Cependant, la présence génoise est difficilement acceptée. En effet, outre une pression fiscale importante, une justice parfois inique, la population locale se voit refuser les postes d’administration. Au début du XVIIIème, la situation économique se complique. En 1715, craignant les troubles, Gênes interdit le port d’arme, allant à l’encontre d’une tradition locale très implantée. De surcroît, pour remplacer les impôts attachés à ce droit, elle instaure une taxe exceptionnelle. Lorsqu’en 1729, le gouverneur reconduit cette taxe dans une situation de disette, des émeutes éclatent à travers le pays. Au départ à l’écart, la noblesse rejoint le peuple et tente de trouver des alliés en Europe. Alors que personne ne répond aux Corses, Gênes trouve un allié en Autriche. L’Empereur fait débarquer ses troupes mais celles-ci sont repoussées. Gênes fait alors des concessions en 1732 dans la paix de Corte. Mais cette situation ne convient pas aux Corses qui proclament leur indépendance en janvier 1735 et mettent en place une monarchie constitutionnelle dirigée par l’aristocrate allemand Von Neuhoff. Celui-ci ne reste en fait que neuf mois au pouvoir tandis que la France signe un traité d’assistance avec Gênes en 1738. Après une première tentative infructueuse en 1739, la France écrase les indépendantistes en 1740.
Durant les siècles suivants, la Corse ne connaît pas de grands bouleversements. Cependant, la présence génoise est difficilement acceptée. En effet, outre une pression fiscale importante, une justice parfois inique, la population locale se voit refuser les postes d’administration. Au début du XVIIIème, la situation économique se complique. En 1715, craignant les troubles, Gênes interdit le port d’arme, allant à l’encontre d’une tradition locale très implantée. De surcroît, pour remplacer les impôts attachés à ce droit, elle instaure une taxe exceptionnelle. Lorsqu’en 1729, le gouverneur reconduit cette taxe dans une situation de disette, des émeutes éclatent à travers le pays. Au départ à l’écart, la noblesse rejoint le peuple et tente de trouver des alliés en Europe. Alors que personne ne répond aux Corses, Gênes trouve un allié en Autriche. L’Empereur fait débarquer ses troupes mais celles-ci sont repoussées. Gênes fait alors des concessions en 1732 dans la paix de Corte. Mais cette situation ne convient pas aux Corses qui proclament leur indépendance en janvier 1735 et mettent en place une monarchie constitutionnelle dirigée par l’aristocrate allemand Von Neuhoff. Celui-ci ne reste en fait que neuf mois au pouvoir tandis que la France signe un traité d’assistance avec Gênes en 1738. Après une première tentative infructueuse en 1739, la France écrase les indépendantistes en 1740.
5 commentaires:
Patrizia Gattacceca est en prison.
C'est une des plus belles voix de la poésie corse d'aujourd'hui.
Une des plus fines, des plus subtiles avec Jacques Fusina.
Bientôt on mettra les enfants aussi en prison à la sortie de l'école. C'est la guerre !
Mobilisons-nous !
Sergiacciu
J'adore le sens de l'humour de Sergacciu,je ne le connais pas je ressent en lui un homme trés amusant et à la compagnie distrayante.Il plairait à Lisandru.Bravo.Assunta G
Chère Assunta G. inconnue,
Je suis de la famille de Diogène, un caustique aux traits satiriques.
Un poète écrivait : "Je passais comme la rumeur, je m'endormais comme le bruit..." (C'est beau n'est-ce pas ?)
La légèreté des Tragiques, quoi !
Contre les gesticulateurs en tout genre : les brutes ; les pilons ; les chasseurs ; les prédateurs...
Je sous salue bien, O Rutalacci !
ET VIVE LA CORSE malgré son histoire si tourmentée aujourd'hui encore ! A Pulitica... Assunta !
Sergiacciu, un vrai sanglier
Vous ne me connaissez,je vous connais si peu.Je suis heureux Sergacciu que nous convergions.J'avais reconnu le caustique en vous,je n'osais l'écrire...
Mais là je pleure..."C'est ainsi que les hommes vivent" n'est ce pas?.La vieille institutrice à la retraite que je ne fus jamais,se rappelle sa jeunesse délurée ,à Montmartre, pour avoir entendu chanter ce beau texte (Aragon je crois....)par Cora Vaucaire.
Je vous embrasse Assunta G
Ps.Lisandru, grace à qui j'émet, me demande de vous dire que si vous allez sur "Tra aghie é.." de ne pas crier trop fort que vous êtes un sanglier.
Vous connaisssez la belle chanson :
a morte di Filicone...
à méditer...
Les viandards s'y reconnaîtront !
Sergiacciu, di core
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