04 juin 2008

SENTIER :
UNE DÉCEPTION, LES SCOLAIRES

C’est vrai, le sentier « tra aghje e pagliaghji » est de plus en plus fréquenté par des groupes, des familles, des promeneurs solitaires aussi, mais il est en train de passer à côté d’une de ses vocations premières : son utilité de support pédagogique. Pourtant l’association n’avait pas négligé les efforts dans cette direction, en confiant au C.D.D.P de Hte Corse la mission de réaliser une brochure éducative sur le système agro-pastoral, l’usage des pagliaghji, le positionnement des aghje, les techniques de construction… Une ample documentation avait été confiée par les responsables de l’association aux rédacteurs de la brochure, du temps, beaucoup de temps, avait été donné à cet organisme, un budget conséquent avait été consacré à la réalisation et l’impression d’une belle brochure tirée à 1500 exemplaires que le C.D.D.P devait diffuser dans tous les établissements scolaires de Hte Corse. Et puis... rien !
Les seules classes qui sont venues sur le sentier ont été emmenées par des enseignants amis, de leur initiative propre, mais remontées du corps enseignant local pour ce qui aurait pu paraître un thème d’enseignement intéressant, à l’heure où chacun a de l’identitaire plein la bouche : néant.
N’ont-ils jamais reçu les brochures tirées à grand frais ou les ont-ils reçues et cela ne les a pas motivés outre mesure. Décevant, vraiment.

Pour qu’il n’y ait pas d'ambiguité, j’exprime là un point de vue personnel et je l’assume totalement en le signant de mon nom en clair:
Marc Valéry

5 commentaires:

À 09:58 , Anonymous Anonyme a dit...

Bonne veille technique pour remonter l'audimat du blog, pas mal , il y aura forcément des reactions, car en ce moment c'est mou de chez mou

 
À 14:20 , Anonymous Anonyme a dit...

Cher Marc, je peux comprendre ta déception face à tes à – vos – attentes. Mais je veux aussi te faire ma part de ma réflexion d’enseignante. Ce n’est pas parce que 1500 brochures ont été distribuées que cela suffise à embrayer sur le projet. Ayant au cours de ma carrière, « entraîné » nombre de mes élèves dans différentes et très nombreuses « aventures », je puis te dire ce que cela suppose en plus d’une réelle motivation une somme considérable de travail de préparation… Tout d’abord, pas tous les enseignants ne sont assez téméraires pour accepter d’emmener une classe en sortie quelle qu’elle soit. Il faut une petite dose d’inconscience, une grande dose de confiance en soi et une plus grande dose de confiance aux enfants dont on a la charge. Ceci surmonté, il faut que l’enseignant ait une connaissance personnelle préalable du terrain (c’est ici le cas de le dire !!), de ce qui doit être montré, puis étudié sauf toutefois si l’on s’est octroyé la présence d’un guide (lequel devra avoir reçu l’aval du supérieur hiérarchique !). Ceci surmonté, il faut commencer par la demande d’autorisation de sortie auprès du responsable hiérarchique en précisant le mode de déplacement, la compagnie de transport, l’heure de départ et d’arrivée, le nombre et les noms des différents accompagnateurs, préciser les assurances et formuler le but de la sortie car, bien sûr, il ne s’agit pas d’une balade récréative ! Il faut donc monter un projet, en précisant ce qui sera fait avant, pendant et après la sortie. Une fois l’acceptation reçue, dûment signée, on doit réserver le moyen de transport. La phase préparatoire consiste à motiver les élèves et les inviter à des recherches personnelles pour, une fois sur place, confronter avec le réel. Sur place, les enfants doivent être acteurs et non simples spectateurs, puis de retour à l’établissement, prolonger la visite par une mise en forme de toutes les collectes. Tout cela pourra ou non aboutir à une expo à montrer aux autres classes ou pourquoi pas au cours d’une journée portes ouvertes. Voilà, j’ai essayé de dire l’essentiel mais tu peux te rendre compte que s’investir dans un tel projet n’est pas aussi simple que cela paraît. Ne jugeons pas trop vite les enseignants qui ont déjà du mal à boucler leur programme et qui, vu tout ce qui se passe (cf. le récent drame survenu au retour d’une visite pédagogique), malgré leur envie « d’évasion », n’osent pas se « lancer » dans l’aventure ! J’en connais beaucoup qui me prenaient pour une inconsciente vu le nombre de sorties que je fis au cours de ma carrière. Avec du recul, je peux dire que j’ai eu de la chance !
Mais, patience, laissons au temps le temps !
D.D.

 
À 16:20 , Anonymous Anonyme a dit...

merci de défendre les enseignants et l'éducation nationale par ces temps difficiles ou les réac progressent de toutes parts...Merci Opera d'aller vers eux et s'ils ne viennent pas ne pas trop vite baisser les bras le temps de l'éducation est un temps long , les fruits et les projets murissent lentement , il faut persévérer avec les CDDP et CRDP

 
À 18:47 , Anonymous Anonyme a dit...

Je pense que d'ici 20 ans les ordinateurs auront remplacé les enseignants,certe les ordinateurs ne font pas gréve,mais je trouve chez les enseignants une présence et une humanité qui parfois dépasse celles des ordinateurs, et que leurs disparitions engendrera une tristesse que notre joie compensatrice ne pourra contrebalancer..Goodbye Mr Chips. MGB

 
À 18:31 , Anonymous Anonyme a dit...

Salut, si vous souhaitez faire imprimer des affiches, brochures, dépliants et avoir un site Internet, vous pouvez vous adresser à des écoles qui sont là pour ça.
Il y a entre autre Gobelins, c'est une école de communications graphiques qui recherche des associations à aider avec ce genre de prestations, le but premier étant de faire travailler les apprentis sur un véritable projet.
Bien évidemment c'est à but non lucratif.
Si ça vous branche voici l'adresse de leur site : www.gobelins.fr, le centre à contacter est celui de Noisy-le-Grand : info@gobelins.fr

 

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil