02 novembre 2008

LE CIMETIÈRE DU VILLAGE, LE MATIN DE LA TOUSSAINT (photo C.P)

1 commentaires:

À 09:19 , Anonymous Anonyme a dit...

Epitaphes gravées sur les pierres tombales de défunts connus ou inconnus :

Sur la tombe d'Alfred de Musset,au cimetière du père Lachaise :
Mes chers amis, quand je mourrai
Plantez un saule au cimetière.
J'aime son feuillage éploré;
La pâleur m'en est douce et chère
Et son ombre sera légère
A la terre où je dormirai !

Sur celle de William Shakespeare :

Ici il n'y a qu'un tas d'ossements
sans importance.Passant, fous le camp !

Sur la tombe du poête Scarron
(1610-1660), qu'une terrible infirmité empêcha toute sa vie de dormir, et qui rima pour lui même :

Passant,ne fais ici de bruit !
Garde que ton pas ne l'éveille.
Car voici la première nuit
Que le pauvre Scarron sommeille .

Les épitaphes ne sont pas réservées aux seuls auteurs connus.
Dans les cimetières parisiens, on peut en relever de poétiques,comme celle gravée sur la tombe d'une jeune danseuse :

Ô terre sois lui légère
Elle a si peu pesé sur toi .

Sur une autre tombe, une inscription anonyme :

Je vous l'avais bien dit que j'étais malade .

Une épitaphe classique est celle que fit composer Jacques de Lorens
pour sa femme acariâtre :

Ci-git ma femme : Oh !qu'elle est bien .
Pour son repos et pour le mien .

A l'entrée du petit cimetière des
Salles-du Gardon dans le Gard, cette collective épitaphe :

Nous avons été ce que vous êtes
vous deviendrez ce que nous sommes .

(extrait de "tout sur tout" de claude Gagnière- France-loisirs)

 

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