17 janvier 2009

1975 le 17 janvier IVG La loi libéralise l'IVG (interruption volontaire de grossesse) et met fin aux peines encourues par les femmes qui y avaient recours. Simone Veil, ministre de la Santé, en a fait une de ses priorités. Elle arrache le vote contre sa propre majorité dont certains des membres l'on conspuée, huée, insultée, jusqu'à lui arracher des larmes en plein hémicycle. Définie par des cadres juridiques et médicaux, l'IVG offre désormais des garanties de sécurité aux femmes, et marque un pas de plus dans leur libération.

4 commentaires:

À 15:56 , Anonymous Anonyme a dit...

Il n'a pas pris de photos ce matin César ?

 
À 12:36 , Anonymous Anonyme a dit...

Non César ce matin n'a point pris de merveille,
Terrassé par le froid,il envoie la mère Veil.

Ovulo

 
À 00:02 , Anonymous Anonyme a dit...

Bien que la loi date de 1975, l'IVG n'est réellement entrée dans les mœurs des "bien pensants" que bien plus tard... y compris par le personnel hospitalier !
En effet, dans les années 80, l'une de mes amies qui avait déjà deux enfants avait décidé, après bien des hésitations surtout d'ordre moral, de se faire avorter. Je lui rendis visite dans la clinique qui avait "accepté" de la recevoir. Je demandai à l'accueil où se trouvait Mme X... Il me fut répondu qu'elle n'y était pas. Je crus alors qu'elle était sortie. On insista en me disant qu'elle n'y était jamais entrée ? ! Devant mon insistance, quelqu'un me pria de le suivre. On me fit descendre dans les sous-sols de la clinique et après avoir parcouru un long et sombre couloir, on ouvrit la porte d'un réduit, faiblement éclairé et sans la moindre fenêtre, où se trouvait effectivement mon amie, en larmes et culpabilisant !!! J'en fus bouleversée. Quelques instants après mon arrivée son mari vint la chercher pour la ramener à leur domicile. On la fit sortir par une porte de secours, loin des regards, comme un chien galeux !
J'ai tenu à apporter ce témoignage d'une attitude génératrice de souffrance morale et culpabilisante et pour dénoncer les méthodes d'une grande clinique marseillaise que je ne nommerai bien évidemment pas mais qui mériterait que je le fasse !!!
D.D.

 
À 14:44 , Anonymous Anonyme a dit...

C'est horrible ce que vous décrivez DD !
La génération née avec toutes ces avancées ne se rend même pas compte combien les femmes ont souffert.
Un petit rappel est bienvenu.

 

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