10 avril 2009

LE PONT DE LA RIVIERE KWAÏ Je ne sais pas pourquoi je me suis mis à penser au célèbre film et à siffloter la fameuse marche du « PONT DE LA RIVIÈRE KWAI ». Compte tenu de notre âge juvénile à la sortie de ce film aux 7 Oscars (1957) peu de nos lecteurs actuels l’auront peut-être vu. Réalisé par David Lean, produit par Sam Spiegel, il avait consacré deux acteurs américains Jack Hawkins et William Holden qui joue le prisonnier américain. (Je crois me souvenir que ce dernier avait de plus, financièrement, tiré le jackpot puisqu’il avait demandé à être payé au pourcentage, ce qui était inhabituel à l’épôque mais qui, compte tenu du succès mondial du film, lui avait assuré de plus que confortables revenus toutes les années que dura l’exploitation du film). Mais c’est surtout la prestation d’Alec Guiness (Sir Alec) qui reste dans les mémoires dans le rôle du Colonel Nicholson. L’histoire : En 1942, l’armée japonaise ordonne la construction d’une voie ferrée qui devait relier le Siam à la Birmanie pour faciliter l’invasion de l’Inde, alors anglaise. 30. 000 prisonniers occidentaux (anglais, américains, australiens…) et 100.000 asiatiques réquisitionnés sur place, oeuvrèrent pour la construction de 415 km de voie . La malaria, l’extrême pénibilité des travaux, la dureté des gardiens japonais, provoquèrent des milliers de morts. Le pont qui enjambe la rivière Kwaï (aujourd’hui en Thaïlande)- fut construit par ces hommes et bombardé une dizaine fois par les alliés pour en retarder l’avancée. La trame du film (dont voici les 10 premières minutes) est fondée sur l’attitude d’un colonel anglais qui vaincu et prisonnier voulait garder son autorité sur ses hommes et leur insuffler la dignité , d’où cette arrivée au camp, en bon ordre, la tête droite et en sifflant leur marche militaire. Mais revendiquant et obtenant du commandant japonais la conduite des travaux, il s’ y investit tellement, qu’il perdit de vue qu’il travaillait de ce fait pour l’ennemi, au point de s’opposer au commando de saboteurs envoyé par les anglo-américains pour faire sauter ce pont stratégiquement dangereux pour les alliés. Ce fut vraiment un grand film que j’avais adoré.

5 commentaires:

À 09:33 , Anonymous Anonyme a dit...

alors là le cuccu c'est malin , je vais avoir ,moi aussi, le "hello le soleil brille brille brille dans ma tète toute la journée.
c'est pourtant vrai que ce film est magnifique et les acteurs prodigieux.

 
À 13:12 , Blogger Tupinetta a dit...

Tu vas dire que je pinaille cher Cuccu, mais dire que William Holden a été consacré par ce film, c'est inexact. D'ailleurs s'il n'avait pas déjà été très connu avant ce film, comment aurait-il pu obtenir le contrat mirifique dont tu parles? Je rectifie le tir d'autant plus volontiers que William Holden demeure un de mes acteurs américains favoris. Donc, pour mémoire, quelques grands films avec William Holden, avant "Le pont de la Rivière Kwai": "Boulevard du Crépuscule" (Wilder), "Comment l'esprit vient aux femmes" (Cukor), "Stalag 17" (Wilder, et il a eu l'Oscar du meilleur acteur pour ce film), "Sabrina" (toujours Wilder), et "Picnic" qui le consacra comme sex-symbol. Bc, quelque chose à ajouter?

 
À 13:44 , Blogger U cuccu a dit...

Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

 
À 07:46 , Anonymous Anonyme a dit...

J'étais absent, je découvre ce comment.
D'accord avec toi Tupinetta, d’ailleurs nous sommes toujours d'accord, n’est-il vrai.
Holden avait eu l'Oscar en 55 pour
Stalag 17 et d'autres Emmy....il était bankable.
Anecdote: Clouzot voulait le faire
Pas de fric!
C'est Sam Spiegel qui prend le risque.
C'est le choix de Lean qui est gonflé, Les 2 dernières réalisations,Hobson's Choice(chaussure à son pied!!) et Summer Madness..... Pas terrible. Il tournera Jivago et Lawrence, merci le Pont
Le film est tourné (extérieur) à Ceylan.

J'avais lu le livre de Boulle avant le film. Dans le livre le pont ne sautait pas ce qui rendait encore plus fort l'inanité de la guerre..
Mais on ne peut pas tout demander aux Anglo-saxon. bc

 
À 09:57 , Anonymous Anonyme a dit...

Avec Tupinetta et bc il y a au moins toujours un vainqueur, c'est le CINÉMA.

 

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