22 août 2009

RÉUNION D’OPERA
Le président de l’association avait convié les membres présents au village à une réunion d’information et de discussion sur les résultats des activités des mois écoulés, sur les projets encore en suspens et à une réflexion sur les objets mêmes de l’association. Pour ce qui est des manifestations de cet été, les résultats en sont équilibrés. Le flux des visiteurs des deux expositions a été constant avec une nette augmentation le dimanche après parutions des articles de presse. Les explications avancées pour la légère baisse de fréquentation locale constatée sont diverses : surabondance de l’offre d’animation et donc des sollicitations financières, nature des animations, spectacle non accessible aux non-corsophones. La réflexion est lancée sur les animations de l’an prochain avec une orientation générale de recentrage sur des centres d'intérêt locaux… Quant au projet de réhabilitation du moulin , qui tient à cœur à tout le monde, les retards accumulés, d’abord pour obtenir l’accord des nombreux co-propriétaires, puis pour dégager les financements, rendent nécessaire une réévaluation des devis et donc la formulation d’une nouvelle demande de financement. La décision de lancer les travaux sera prise au vu du résultat de ces nouvelles démarches. Les difficultés d’entretien du sentier avec des équipes moins disponibles et la difficulté d'intéresser une relève plus jeune ont fait évoquer l’hypothèse d’une sous-traitance. On y réfléchira. Par contre chacun se félicite de l’engouement constaté pour cette promenade instructive qui récompense tous les efforts fournis. Rendez-vous est pris pour l’Assemblée générale ordinaire, en début d’année prochaine.

26 commentaires:

À 23:05 , Anonymous Anonyme a dit...

les corsophones se sont régalés avec le téatrinu,mais le placement des sous titres étaient mission impossible pour les autres,car on ne pouvait pas voir et entendre en même temps.les sous titre c'est dessous,pas en haut à gauche.Oui mais comment faire?une reflexion s'impose,mais il ne faut pas renoncer à la corsophonie

 
À 08:40 , Anonymous Anonyme a dit...

Quand on assiste à la représentation d'un opéra, il y a parfois un sur-titrage. Mais même s'il n'y en avait pas, cela ne serait pas gênant car pour la plupart des œuvres, on connaît l'intrigue et on se laisse porter par la musique et le jeu des acteurs...
Ce n'est pas le cas pour les pièces de théâtre en langue corse où les subtilités de la langue ne peuvent être traduites _ même si la traduction est lisible _ privant le spectateur non corsophone de l'essentiel du spectacle. Et quand bien même on réussit à lire la traduction, les acteurs sont passés à autre chose et on a toujours un temps de retard, ce qui est d'autant plus rageant pour les scènes comiques !
Il pourrait y avoir au cours de la saison une pièce en langue corse pour satisfaire les corsophones et une autre en français pour le plaisir de tous. |A débattre entre les deux associations.
Cette année, j'ai choisi de n'assister à aucune représentation pour les raisons argumentées plus haut. C'est dommage car j'aime le théâtre quand je comprends sans faire d'effort ce que disent les acteurs... ? !
D.D.

 
À 15:40 , Anonymous Anonyme a dit...

Je ne vois pas l'intéret pour une association telle que Opera de présenter des pièces en français .le but de cette association n'est il de promouvoir la culture corse? l'ideal serait de trouver des pièces de theatre qui soient en gros la traduction de pieces françaises connues, ce qui permettrait à tout le monde de s'y retrouver, exemple Cesar de Pagnol.

 
À 16:11 , Anonymous Anonyme a dit...

Oui, "vous" avez sans doute raison en ce qui concerne opera di rutali mais est-ce à dire que cette association ne concerne que les corsophones... c'est assez réducteur !
Et puis, choisir "César" de Pagnol traduit en corse c'est un sacrilège pour la Marseillaise que je suis... Je me déplacerai encore moins pour un tel "massacre"... Il faut goûter Pagnol dans le texte, voyons (!) et avec "l'aCent"... ;-)))
D'accord pour une pièce du répertoire corse avec opera di rutali mais peut-être une en français avec l'autre association. Il suffit de le décider pour contenter tout le monde.
À moins que d'ici là, "vous" m'ayez appris à parler "votre" langue ? ? ?
Bien à "vous"...
D.D.

 
À 20:03 , Anonymous Anonyme a dit...

C'est une idée à creuser: des cours de langue corse pour ceux qui auraient l'envie et la volonté de l'apprendre.
N'est ce pas une belle façon de transmettre le patrimoine et de satisfaire les nombreux corses qui n'ont pas eu la chance de parler cette si belle langue au sein de leur famille.

 
À 22:36 , Anonymous Anonyme a dit...

Chere D.D, l'association autre que Opera se fera certainement un devoir de vous plaire en programmant pour l'été prochain une pièce en français. Comme vous le dites il suffit de le décider pour contenter tout le monde.

 
À 22:59 , Anonymous Anonyme a dit...

Comment pouvez vous affirmer que "c'est un massacre" étant donné que vous ne comprenez pas la langue corse et en encore moins ses subtilités!

 
À 23:46 , Anonymous Anonyme a dit...

vous ne savez pas parler corse
n'en faites pas un complexe
on peut très bien vivre sans
heureusement les corses savent parler français
il y a toujours moyen de s'entendre

 
À 00:57 , Anonymous Anonyme a dit...

Les "pagnolades" sont intraduisibles et ne peuvent avoir la même résonnance dans une autre langue et surtout sans "l'accent" du midi...
Il y a eu un remake américain de la fameuse Trilogie regroupée sous le titre "Fanny"... pâle et grotesque imitation. Ça manquait de naturel, de spontanéité. Du plagiat ! Comment accepter un autre que Raimu qui a tant marqué le rôle de César, ou la chevrotante Orane Demasis en frêle Fanny et son Marius, indissociable de Pierre Fresnay...
Et puis pourquoi vouloir imiter, n'y a-t-il donc pas un répertoire corse ? C'est le cas de dire : "Laissons à César ce qui appartient à César !"
La pièce corse à laquelle vous faites allusion est certainement de qualité mais, je peux l'affirmer, n'a rien à voir avec celle de Pagnol...

À quand les cours de corse ? Je suis partante !
D.D.

 
À 07:59 , Anonymous Anonyme a dit...

Et pourquoi pas une pièce en cht'i ? nous sommes 20 millions à le comprendre,donc pas besoin de sous titre,on resterais dans l'idenditaire,et tout le monde sera content et on n'aura pas à entendre ce vernaculaire latinisant qu'est le français. Pas bête non?

 
À 08:24 , Anonymous Anonyme a dit...

Heureusement qu'il y le théatre,
pour commenter les activités de l'association. Pourquoi se casser le cul a entretenir les sentiers pour permettre aux randonneurs non rutalais d'apprecier la beauté de votre village.Pourquoi ne pas faire l'eloge de nos artistes rutalais. Il vaut mieux s'attarder
sur un théatre venu de l'exterieur.

 
À 08:45 , Anonymous Anonyme a dit...

Ce serait "un massacre" car, comme pour la langue Corse, il y a certaines expressions françaises qui ne sont pas traduisibles dans une autre langue !

 
À 09:35 , Anonymous Anonyme a dit...

Ca n'était pas César de Pagnol traduit en corse mais plutôt une parodie, une transposition.Enfin, rien à voir quoi.

 
À 19:56 , Anonymous Anonyme a dit...

Je pense que meme le blog a besoin de repos. plus aucun commentaire ne passe. Alors tchao

 
À 09:13 , Anonymous Anonyme a dit...

Cheul' cigale ayant canté tout l'été N'avot pus rin à minger Quand y commincha à g'ler. Al' avot même point ein' mouque Ni un vier à mett' dins s'bouque. AI' dit J'vas buquer au glinDe l'fourmi, in verra bin.Et là al' se met à braire Et à étaler s'misère. Vous veyiez j'sus au chomache Et cha m'rindrot fin bénacheSi vous m'prétiez ein' séquo, J'sais point mi, quedcose eud' caudOu d'frod, ch'est sans importance Du momint qu'cha rimplit m'panche. J'vous l'rindrai, soyez-in sûre Aussitôt qu'y a pus d'frodure.Ch'eul fourmi n'aime point gramint Eus'démunir eud'sin bien. Et avec eus' bouque eud' coin Al' li d'minte à brûle pourpoint : Alors, qu'est- ch' que te faijos Au lieu d'aller au boulot ?Bin, j'dos bin vous l' l'avouer Euj' n'arrétos point d'canter. Ah te cantos tes canchons Sur un. air eud' mirliton Pendant qu'mi j'étos tout' fraique Pour mi point claquer du bec, Bin si t'as rien à maquer T'as qu'à dinser d'vant l'buffet.
ch'bc

 
À 11:12 , Anonymous Anonyme a dit...

"un théatre venu de l'extérieur"...! Mon Dieu, les talibans ne raisonnent pas autrement. Faut-il rejeter Pagnol, Molière, Becket... parce qu'ils viennent de l'exterieur. C'est effrayant ce que vous dites. Hitler aussi a fait brûler les livres qu'il jugeait non-conforme aux valeurs de la culture allemande. Il ne faut donc rien voir, rien lire, rien manger d'autre que nos productions locales et "faire l'éloge de nos artistes rutalais" (sic). Quelle étroitesse d'esprit !!!

 
À 13:30 , Anonymous Anonyme a dit...

ces commentaires mi mettenu in zerga, la piece de cesar jouée par la troupe du teatrinu , est une adaptation, signée guy cimino, quel crime de lèse majesté, oser adapter pagnol!
et pourquoi pas?
la macagne bastiaccia, a supplanté pour nous défenseurs et passionnés pas la langue corse, le "marseillais" de pagnol, et celà vous gène?
laissons a pagnol ce qui lui revient, mais n'enlevez pas a cimino, ce qu'il a fait!
c'est aussi une manière, voir, une méthode de transmission de la langue, dans ce qu'elle a de populaire.
et puis, au lieu de critiquer, systématiquement ce que fait opera, avec les moyens qui sont les siens, venez les encourager, et aidons cette aassociation, comme les autres du village, a durer, a se développer.
cuellu chi un prova, un si po micca sbaglia!
comme disait sénéque, il n'était pas corse celui là "ce n'est pas parceque les choses sont difficiles que l'on n'ose pas les faire, c'est parcequ'on n'ose pas les faire qu'elles sont difficiles"
a mediter, pour azzezi, e primurosi di l'avvene di u nostru paese
gjhuvan pé A

 
À 13:47 , Blogger U cuccu a dit...

Sans ajouter à la querelle thêatrale, je voudrais dire que j'ai vu le "César" en Corse. Il ne s'agissait ni d'un traduction, ni d'une parodie, mais bien d'une adaptation. Fort intelligente, ma foi.
L'intrigue,elle,aurait très bien pu se dérouler à Bastia, c'est tout à fait plausible. Les dialogues avaient été "corsisés" avec des expressions équivalentes mais pas de moindre saveur, les noms de lieux avaient été "localisés" (par exemple Marius n'avait pas ouvert son garage à Toulon mais à Folelli), les personnages étaient tout à fait crédibles: l'acteur qui jouait César,avait l'embonpoint et la faconde du rôle, même si, j'en suis sûr, il n'avait pas la prétention de rivaliser avec Raimu. L'actrice qui jouait Fanny était bien plus jolie et meilleure interprète qu'Orane Demasis qui annonnait son texte avec un visage inexpressif.
Moi, j'avais trouvé ça très bien fait.
Alors entre ceux qui rejettent toute "culture extérieure" et ceux qui ne veulent reconnaitre que "les valeurs sures" du théâtre, de la littérature et de la peinture, n'y aurait-il donc aucune place pour les tentatives d'adaptation, d'expression, en langue corse ou non-figuratives... et plus d'espace pour ces troupes, artistes et auteurs, qu'un trop grand conformisme condamnerait au silence !

 
À 16:49 , Anonymous Anonyme a dit...

"Nous savons ce que nous sommes, mais pas ce que nous pourrions être " - William Shakespeare

 
À 17:44 , Anonymous Anonyme a dit...

Ce qui est bizarre c'est que lorsque quelqu'un dit que traduire une pièce française en corse serait un massacre, tout le monde crie au scandale mais lorsqu'un blogger demande à ce qu'une phrase corse soit traduite en français, il se fait envoyer bouler !
C'est normal ?

 
À 18:28 , Anonymous Anonyme a dit...

Ce n'etait pas un reproche d'avoir fait venir un théatre n'etant pas domicilié a Rutali. Pour les differentes difficultes a comprendre le texte par tout le monde, je pense qu'avec 19 commentaires conservant ce sujet ,la direction d'opéra a compris le message.Le principal est d'avoir assisté au spectacle en compagnie de nos amis les moustiques qui s'invitent chaque année.

A l'année prochaine .

 
À 19:26 , Anonymous Anonyme a dit...

Je proteste."l'éloge des artistes rutalais"(sic).Totalement réducteur.Il y avait un pomontinu un pied noir et même un muratais,c'est dire! NOn monsieur Opera c'est l'ouverture..

 
À 19:32 , Anonymous Anonyme a dit...

Je n'imaginais pas créer une telle polémique en donnant mon humble avis. En ce qui concerne le « César » de Pagnol, je n’ai fait que répondre à la personne qui m’a laissé croire qu’il s’agissait de sa traduction littérale ! Bon, il n’y a pas de quoi fouetter un chat ! Mon propos n’était pas agressif… la fougue provençale, que voulez-vous, mais rien de méchant !!! J’ai été « chauvine », une fois n’est pas coutume… 55 ans dans un lieu, ça marque ! Je ne peux renier mes attaches provençales mais n’oublie pas non plus mes racines corses ! Et puis, si pour une fois je ne me suis pas coulée dans le moule associatif, on ne peut me le reprocher sinon où serait la liberté ? ! J’admets bien évidemment que tout le monde a le droit de s’exprimer que ce soit dans les tentatives artistiques ou théâtrales, y compris sur ce blog, moi comme les autres. Au fait, je ne comprends pas davantage le provençal et n’ai jamais encouragé ni soutenu la moindre association alors qu’ici j’adhère aux deux ;-) _ et maintenant BASTA ! D.D.

 
À 01:06 , Anonymous Anonyme a dit...

tout ça ne nous dit pas comment AIDER opéra, toutes critiques constructives sont les bienvenues, je pense.et m....e au yaka et autres faut qu'on.
merci à la tiote biloute d'avoir écrit quelques mots en chti, jteur conno tes dmin coin.
manque plus qu'à vous ecrire en patois normand.
soyons tout de même prêt à soutenir nos asseau car elles ont elles aussi besoin de nous
wb

 
À 07:00 , Anonymous Anonyme a dit...

-

U Corbu Carbuccese

Un corbu carbuccese, neru è spinseratu,
Da a finestra di Carulina, un casgiu s'avìa pigliatu.
Pinsava avella franca è fassi una spanzata.
Si n'andò ind'un castagnu nant'à una branca ritirata.
Ale strinte è gambe sparte per méttesi in appitittu
U furmagliu fermu, piume lustrate è capu rittu.
Brigante ruminava sottu, in lu fussettu.
-"O curbò, lenta issu furmagliu ch'ùn hè ancora seccu !".
Mà u corbu pinsava, malignu cum'un ebreu,
-"Seccu o nò, u furmagliu hè u meiu,
S'ellu ùn hè seccu siccarà, sè tempu li si dà !".
-"O negrò", disse Memè, a còllara rifritata,
"Sè t'ùn lenti issu furmagliu, ti sciaccu una pitrata !".
Ma pinsò chì a petra mancandu l'acillina,
Ùn sbrumò u furmagliu di zìa Carulina.
Li vinse allora un'idea.
Canta una paghjella cù una voce scannata,
Cum'una vechja padella,
È po disse à u corbu :
-"Fanne altrettantu o curbò,
Sè tù canti cusì, u furmagliu hè u toiu
È in più un bussò."
U corbu carbuccese pone u casgiu ind'un furcone,
Si pende versu Memè è li canta duie canzone.
-"O Memè", disse allora,
"Sò natu chì ci hè più d'un mese,
Quellu era corbu di Francia,
Ma eiu sò carbuccese."
Riprese u furmagliu, sparghji l'ale è si n'andò,
È u nostru Memè firmò cum'un cugliò.

Muralità :
Quandu si hà la bocca fina,
Ùn si lenta u casgiu di Carulina.

Ors'bc et...A Funtana..et Rochiccioli

 
À 09:10 , Anonymous Anonyme a dit...

Et enfin pour clore ma remarquable trilogie(y'a pas que Pagnol) linguistico-fontainienne,"la cigale et la fourmi" ,version pataouette.
Fulettu pourra vous la traduire si besoin,bien qu'il ne fût pas de Bab el Oued.bc

J'y conni one cigale qui tojor y rigole
Y chante, y fir la noce, y rire comme one folle,.
Y s'amouse comme y faut
Tot l'temps y fi chaud.
Ma, voilà, qui fi froid !!!
- Bor blorer t'y en a le droit -
Ma, t'a riann por bouffer, .
Bar force ti va criver. _
Y marchi bor la rote .
Y trovi one formi
Qui porti bon cascrote.
Y loui dit : " Mon zami,
" Fir blizir bor priter
One p'tit po di couscousse
Bor qui ji soui manger
Josqu'à c'qui l'hirb' y pousse.
J'y paye, barol d'onnor
L'arjany l'antiri, pas bizoann d'avoir por.»
La formi, kif youdi,
L'argeann y prite pas.- « Quis ti fir, y loui di,
Quand di froid y ana pas ?
- Le jour, ji chanti bor blizir,
La noui j'y sui dormir.
- Ti chanti ? Bor moi ji pense
Qui millor qui ti danse. »
Morale

Li jouif y couni pas quisqui cit la mousique
Millor di bons douros, afic bon magasin
Qu'one tam-tam manific

 

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil