27 septembre 2005

27 septembre 1943: On mobilise tous les mulets.

Les troupes remontant vers les villages, le P.C du bataillon se déplace vers Pieve. Mais le gros handicap des troupes françaises est l'absence de moyens de transports adaptés. Les Italiens, ennemis de la veille, cèdent plusieurs camionettes et surtout 120 mulets, mais même les mulets civils sont enrôlés. Eux seuls peuvent transporter mortiers et caisses de munitions à travers nos sentiers. Demain: le 28 septembre 1943

3 commentaires:

À 18:10 , Anonymous Anonyme a dit...

Peut on savoir le nombre de resistants à cette époque dans le Nebbiu?
Et à Rutali , l'identité de certains d'entre eux?
Qui en avait la responsabilité?
ED

 
À 00:08 , Blogger U cuccu a dit...

Difficile de vous répondre avec exactitude sur le nombre, au mieux deux à trois dizaines. Encore plus délicat de vous indiquer leur identité, de crainte d'en oublier et de vexer les rares survivants ou leur famille. Certains sont morts depuis peu et ont toujours été discrets et modestes sur leur rôle, comme s'il allait de soi.
Le responsable local était André Maroselli, devenu maire à la libération.

 
À 00:59 , Anonymous Anonyme a dit...

Je peux ajouter qu'Antoine, l'un des fils du vieux maire André Maroselli, accompagné d'autres rutalais de sa génération dont Jean Colonna s'était emparé de la mairie
détenue à l'époque par Rutali (je ne me souviens plus de son prénom) et était devenu en quelque sorte le maire non élu de la Résistance. Son père a été élu maire à la libération.
Les mulets ont beaucoup servi pour le transport des armes apportées par le sous-marin Casabianca et acheminées vers les différents maquis.

 

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil