28 septembre 2005

A l'abordage du " Pascal Paoli"


A l'abordage du " Pascal Paoli"
Originally uploaded by ucuccu.
Vous souhaitez en parler ? Parlons-en.
L'évenement n'est pas grave par ses péripéties elles-mêmes, qui n'impréssionnent que les non-connaisseurs du caractère corse, toujours prêt à s'enflammer pour des actions symboliques et des bravades spectaculaires. Aléria a commençé comme ça... Il est grave pour ses conséquences éventuelles, il est grave pour les raisons qui l'ont motivé, il est grave par ce qu'il traduit une véritable braderie d'un bien public: la flotte de la S.N.C.M.
Votre point de vue intéresse tout le monde.

6 commentaires:

À 21:07 , Blogger Tupinetta a dit...

Je crois que la situation peut se résumer en un seul mot: DISPROPORTIONNÉ! Comme toujours en ce qui concerne la Corse, serait-on tenté d'affirmer... Mais, en observant l'évènement de loin, en n'ayant comme point de repère télévisuel que le journal de France 2 (de mieux en mieux d'ailleurs, notamment celui de midi avec Elise Lucet, mais je m'égare...) et les sites Internet des quotidiens français, on sent cette fois-ci, une différence de taille: les médias "parisiens", si prompts en général à traiter la situation corse aux moyens des pires clichés, affiche cette fois-ci la plus grande réserve quant à l'action de l'Etat. Quand "Le Monde" titre: "Le gouvernement fait intervenir l'armée dans le conflit social", cela veut tout dire. C'est ça la France, le pays du syndicalisme et des libertés sociales? Bravo Sarko, tu es prêt pour Hollywood!!!

 
À 21:46 , Anonymous Anonyme a dit...

Sarko et Tom Cruise ( ils sont bien copains, vous le savez) bientôt au générique d'une superproduction
américano-française : " le GIGN saute sur le Pascal Paoli".
Cà rappelle un peu " la légion saute sur Kolwezy", sauf que ce matin, il n'y avait pas de vies humaines à sauver;
juste ridiculiser un peu plus ce gouvernement qui n'en avait pas besoin.
Enfin, que TOUS les syndicalistes corses soient rendus
à leurs familles, c'est tout ce que nous espérons.
Curiosa

 
À 08:21 , Anonymous Anonyme a dit...

Pour résumer : en voyant certaines images et en écoutant certains propos télévisuels j'ai parfois un peu honte d'être de là.C'est grave que des hommes en cagoule incendient des camions edf, grave d'envoyer un journaliste à l'hosto, encore plus grave de détruire les batiments d'une autre société qui elle fonctionne.
Tout se fait dans l'extreme violence (comme d'habitude d'ailleurs), ne nous plaignons plus désormais que les continentaux usent de critiques et de peurs à notre égard. Je me plait parfois à éspérer que les touristes boudent cette déstination, peut être qu'alors les responsables du chaos comprendront.

 
À 09:17 , Anonymous Anonyme a dit...

Les Corses n'ont pas l'apanage de la violence; et en l'occurrence la prise du bateau s'est faite dans le plus grand calme, sans destructions de matériel, sans prises d'otages de passagers, sans mise en danger de la vie de quiconque.
Ce que vous venez de décrire, c'est le schéma classique que l'on retrouve partout, lorsqu'une action syndicale est suivie de débordements.
Il n'y a pas de quoi avoir honte. "Nous n'irons pas à Canossa". Si les continentaux nous critiquent, c'est souvent parce qu'ils ne nous comprennent pas. Et contre
cela on ne peut pas grand chose. C'est une question de
MENTALITES. S'ils ont peur, ce dont je doute vraiment'
eh bien, qu'ils restent chez eux.
Mais la Corse a trop d'attraits , et les corses sont plutôt accueillants ( oui, oui ). L'intérêt de tous est de vivre en bonne intelligence, d'essayer de gommer petit à petit les différences-- car elles existent-- et tout pourra s'améliorer.
Ce ne sera peut être jamais le grand amour, mais une coexistence raisonnée est possible et indispensable.
Curiosa

 
À 09:59 , Blogger Tupinetta a dit...

En réponse au commentaire précédant celui de Curiosa: ce Corse honteux a préféré rester anonyme, allant ainsi contre les nouvelles règles de ce nouveau blog. C'est bien d'avoir le courage de ses opinions, mais sans se comporter comme ces cagoulards qu'il fustige! Et aussi, qu'il ne pense pas qu'être contre l'action du gouvernement signifie forcément que l'on a des sympathies nationalistes. Ce manichéisme nous empoisonne la vie (et celles des politiques corses) depuis trop longtemps. Moi, je pense qu'une troisième voie, plus moderne, respectueuse de notre île et de notre mentalité ET de la République est possible. Pour finir, je m'adresserai de nouveau à cet utilisateur anonyme: on peut quitter la Corse et la renier, mais au final, elle ne sort jamais totalement de vous...

 
À 00:34 , Anonymous Anonyme a dit...

"Moi, je pense qu'une troisième voie, plus moderne...est possible." a écrit Tupineta.
Il serait pas un peu bouddhiste ce blogger?

Enfin une proposition digne de l'Eveillé (Bouddha) et de la plus élémentaire sagesse humaine (si celle-ci existe).


Effectivement, il n'y a pas les méchants d'un côté et les gentils de l'autre (dualité ou dialectique meurtrière).

Cette troisième voie "plus moderne" dites-vous, mais elle existe depuis 2500 ans mais on ne veut pas la suivre même où elle a pris naissance (Inde).

Au-delà de "l'anecdote" et pour ne pas polémiquer sur ces événements trop récents pour avoir une vue impartiale (qui a raison), je dirais que cela m'inspire une réflexion de haute volée (comme le GIGN) sans risque.

Cette "révolte" de salariés (tout comme la révolte anecdotique du vieillard de Bustanicu en décembre 1729) peut être comprise dans le sens d'une volonté affirmée inconsciemment d'être respecté en tant qu'Etre Humain et digne d'être traité comme le stipule la Déclaration Universelle des Droit de l'Homme de 1789 (et de la Femme?). Tout être humain a droit au travail et surtout au respect de sa personne et ne devrait pas être traité comme un objet ou un produit commercial qui ne doit qu'être rentable en monnaie sonnante et trébuchante et déplacé au gré des marchés financiers.

Comme avec le nouveau paradigme médical (système de santé centré patient), une économie moderne devrait faire sien ce concept "moderne" de mettre l'Etre Humain au coeur des échanges commerciaux pouvant survenir entre les sociétés humaines.

Pas si moderne que ça puisque déjà Protagoras au V° siècle av. J.-C. affirmait (il a copié sur Bouddha?) que "l'Homme est la mesure de toute chose" et non l'argent ($ ou E).

L'économiste François Perroux a ainsi fait sienne en son temps, cette conception de cette nouvelle économie centré consommateurs et non argent (embryon de qualité).

Francè o];-))).

 

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