INTERCOMMUNALITÉ (suite) Vos questions et les réponses que nous pouvons apporter (en l'état de notre information) "Mais quel est réellement le périmètre de la Communauté de communes ?" VdR: Font partie du périmètre toutes les communes du balcon de Muratu à Stu Petru, de même qu'Olmeta,Vallecalle, Oletta, Poggio. (donc Sto Pietro et San Gavinu sont bien dedans !). N'y sont pas: St Florent, Patrimonio, Farinole et Barbaggio. Tout ceci est finalement géographiquement cohérent et n'est pas seulement calqué sur les limites de cantons. "Une structure nouvelle, cela signifie des dépenses nouvelles, on sait bien comment ça se passe ..." VdR: Il faut être clairs. Les communautés se financent, comme les anciens districts, comme les anciens syndicats, par une part des impôts locaux classiques, une dotation globale de fonctionnement allouée par l'état et pour ses travaux par les subventions (améliorées) et les ressources affectées (comme la taxe d'enlevement des ordures ménagères par exemple). Mais, les frais de fonctionnement, dans n'importe quelle entreprise ça se contrôle! Si le Maire d'Oletta, Président, proposait des embauches superflues, des dépenses somptuaires, des voitures de fonction... Eh bien, c'est aux membres du Conseil de les lui refuser et de ne pas renouveller son mandat. Les dépenses d'investissement, c'est l'objet essentiel d'un groupement. S'il n'y a pas d'investissements collectifs à faire ou de services publics à mettre en place, ce n'est vraiment pas la peine de se grouper. Ces dépenses doivent se limiter aux domaines de compétence de la Communauté et les appels d'offres doivent être controlés. C'est simplement une affaire de courage des élus. Quant aux financements de l'État, de la Région, du Département, de l'Europe, il faut bien se dire que très prochainement, ils ne s'adresseront qu'aux groupements. Le temps est révolu du saupoudrage des crédits sur une multitude de petites communes. Ignorer cette évolution, c'est se tromper de siècle. "Les impôts vont-ils augmenter ?" On paye plus facilement ses impôts quand on voit à quoi ils servent. Lorsque l'argent public est dépensé à bon escient, la contribution parait moins douloureuse. Mais l'augmentation automatique n'est pas obligatoire. Les impôts locaux sont un impôt de répartition. On répartit la dépense prévue entre les foyers fiscaux en fonction des critères retenus pour le calcul. Et tout est dans le nombre de contribuants ( est-on toujours sur que tout le monde paye ? En dehors des dégrèvements sociaux, bien sûr, d'ailleurs compensés par l'État) et l'actualité de ces critères (la valeur locative des immeubles est-elle justement calculée et équitable ?). Une mise à jour des uns et des autres, dans nos villages, éviterait souvent de faire peser sur les mêmes des charges que la modernisation nécessaire de nos communes rend inévitables.