10 mars 2006

Un anniversaire pour le Tibet

Un anniversaire pour le Tibet Originally uploaded by PP1.
Notre amie Hélène Soldaïni qui connait bien et aime le Tibet et les Tibétains a souhaité vous communiquer le texte suivant: Le 10 mars, chaque année, les Tibétains commémorent le soulèvement populaire qui eut lieu à Lhassa le 10 mars 1959. C'est au cours des années 1949/1950 que les troupes de l'armée chinoise envahirent le territoire tibétain. Le 10 mars 1959, ce sont des dizaines de milliers d'hommes et de femmes qui descendent dans les rues de Lhassa pour réclamer l'indépendance du Tibet. Ce mouvement de protestation, porté par une population déjà exaspérée, fut réprimé dans un bain de sang. Selon une estimation chinoise, près de 87 000 Tibétains furent massacrés dans le seul Tibet central. Il fallut un peu plus de trois jours à l'Armée Populaire de « Libération » pour venir à bout du soulèvement, mais elle ne réussit pas à étouffer le mouvement de résistance qui se répandait dans tout le Tibet. Le soulèvement du 10 mars et sa répression inconditionnelle eurent pour conséquence la fuite vers l'Inde du Dalaï-Lama, des membres de son gouvernement et d'environ 80 000 Tibétains. Le gouvernement tibétain en exil, depuis son siège de Dharamsala, petite ville située au nord de l'Inde dans les contreforts de l'Himalaya, a développé, sous la conduite du Dalaï Lama, une résistance non violente à l'occupation chinoise. Aussi chaque année, où qu'ils soient (sauf au Tibet, bien évidemment, par risque de représailles), les Tibétains commémorent le 10 mars, pour qu'eux-mêmes se souviennent, et pour rappeler au monde que les Tibétains qui sont morts pour la cause de la liberté ne sont pas morts en vain, mais dans l’espoir que revive, un jour, un Tibet Libre et Indépendant. Soyons solidaires, nous les Corses qui sommes tant attachés à la Liberté, et accordons leur une petite pensée en ce 10 mars 2006.

7 commentaires:

À 08:01 , Anonymous Anonyme a dit...

Voilà un pays vraiment occupé par une puissance étrangère dont on comprend la lutte pour la liberté et l'indépendance!
Mais pas la Corse enfin ! Aucun de ses "dirigeants" n'est en exil !Il faut être sérieux !
Merci à Hélène (que j'embrasse) de ce rappel qui peut relancer le débat amorcé lors du dazibao mais occulté par la journée de la femme.

 
À 15:40 , Anonymous Anonyme a dit...

Dans les années 90 alors qu’un premier ministre chinois officialisait à Paris
Chantal Mauduit escaladait la flèche de Notre Dame et y plantait le
drapeau tibétain. En mai 98 l’Himalaya la prenait. J’avais parlé avec elle
avant son départ, sa passion était prenante .Une pensée pour le Tibet qui sera, et pour Chantal qui n’est plus.mbk

 
À 17:55 , Anonymous Anonyme a dit...

Une résistance silencieuse,non violente est donc toujours possible ..;le Tibet en est l'exemple type.

 
À 18:51 , Anonymous Anonyme a dit...

Mais il faut bien le reconnaitre, sans résultat.

 
À 00:38 , Anonymous Anonyme a dit...

Il s’agit bien d’une invasion et d’une occupation militaires, suivies d’une répression massive et d’une colonisation de peuplement forcenée.
Des centaines de milliers de chinois carrément déportés de leur région d’origine sont implantés dans le pays pour modifier le rapport interne des populations.
(Toute ressemblance…. ne serait pas pure coïncidence mais relèverait d’avantage d’une propagande un peu primaire que de la stricte observation des faits)
Ceci est évidemment insupportable et on peut être honteux que notre pays se taise à ce point parce qu’il a des Airbus à vendre à la Chine.
Le régime tibétain, sorte de théocratie dont le Potala (sur la photo) était à la fois le siège du gouvernement et le Vatican, même inspiré par une religion douce, adepte de la non-violence, n’était pas précisément un modèle de référence pour des démocrates occidentaux. Celui que leur impose aujourd’hui la Chine est plutôt pire. Alors, la cause tibétaine me parait mériter le soutien.

 
À 13:45 , Anonymous Anonyme a dit...

L'image est parlante. C'est bien l'armée chinoise, mais une fanfare. Les armées d'occupation pour essayer de se faire mieux voir de la population usent souvent de ces dérivatifs musicaux. Les Allemands l'ont beaucoup fait et les kiosques à musique de nos villes, durant l'occupation, ont souvent résonné de la délicate musique des tavernes bavaroises.

 
À 23:49 , Anonymous Anonyme a dit...

L’image est encore plus parlante que vous ne pouvez le croire, puisqu’en l’agrandissant, vous verrez les fusils de la dite fanfare bien rangés au sol, derrière eux, sur la droite ………

 

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