Sole di Corsica
J’ai eu l’occasion de croiser quelques fois ( dans une autre vie…) Jean-Louis Andréani, journaliste au Monde. Compte tenu de ses origines, il s’était un peu spécialisé dans le suivi des affaires corses et j’ai toujours apprécié ses facultés d’écoute et d’observation, la sagacité de ses analyses, la clarté de ses « papiers ». Or, le journaliste se mue en romancier, « pour se détendre » dit-il, en nous proposant les aventures en Corse d’une jeune et jolie avocate, ancienne inspectrice des impôts, héroïne récurrente d’une série, fondée sur l’ambiance et les problèmes de la Corse d’aujourd’hui. Il procède là à une sorte de valorisation des sous-produits de ses enquêtes sur place, il recycle en les masquant les faits divers et les personnages de notre actualité.
Qu’en dire ? Bof… Un excellent journaliste peut être un écrivain médiocre. Il nous ressert tous les poncifs : la spéculation immobilière, les élus pourris, les associations d’écolos, le ministre-voyou sur les bords…etc… Vous pourrez, à la rigueur, le lire sur votre serviette de bain lorsque vous vous ennuierez ferme à la plage, vous pouvez aussi vous en passer…
4 commentaires:
ce blog est un peu délaissé
encore en voyage le cuccu
attendons sujets plus "percutants" comme dit DD
pas de guimauve
salut
dans quel pays de sauvages êtes vous encore allé, Cuccu ? il n'y a pas d'ordi là où vous êtes? je suis "addict" à ce blog, et il n'y a même pas de méthadone!
Ne trouvez-vous pas ambiguë l'illustration de la première de couverture ?
D.D.
il est évident que l'illustration et le titre du livre sont dichotomiques: le soleil et le brouillard.
Peut-être pour donner aux lecteurs un avant- goût des nombreuses contradictions qui caractérisent la Corse.
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