13 juin 2006

À la mémoire d'un grand résistant

Sur la facade du Lycée que les Bastiais s'obstinent à appeler Marbeuf ( entre nous, c'est comme s'il y avait un Lycée Massu à Alger...!) cette plaque commémore le sacrifice de cet enseignant, entré très tôt dans la résistance, mort à 44 ans pour la Corse et pour ses idées.

7 commentaires:

À 17:30 , Anonymous Anonyme a dit...

Certains bastiais doivent simplement ignorer que c est le général marboeuf qui commandait les troupes du roi de france contre Pasquale Paoli et ignorent peut être même ce qu il s est passé à Ponte Novu.
Certains bastiais ignorent aussi peut être qui fut vraiment Jean Nicoli.
Quel mérite quel sacrifice. Je pense que dans chaque famille corse il y avait un résistant, j ai lu qu un corse sur vingt l était. Le frère de ma grand-mère Robert Lapina a activement participé au débarquement des armes du Casabianca sur la plage de Saleccia aux côtés de Vincetti et de bien d autres jeunes résistants, peu après sur dénonciation il à été arrêté et assassiné par les troupes de Mussolini en 1943. Il avait 35 ans.
A.B.

 
À 17:59 , Anonymous Anonyme a dit...

Décapité parce qu il a dit a ses bourreaux : ayez le courage de me regarder en face quand vous me tuerez. Il a alors été décapité a coups de poignards. Imaginez le courage et les souffrances de cet homme..

 
À 19:25 , Anonymous Anonyme a dit...

Ce qu’il y a de bien avec ce blog, c’est que l’on y apprend plein de choses ou que l’on est « poussé » à se documenter !
Ne sachant qui était vraiment Marbeuf, j’ai donc effectué une recherche (Wikipédia)…
Outre les précisions d’AB, j’ai ainsi appris – j’aurais peut-être dû le savoir ! – qu’il était le parrain de Napoléon et qu’il lui obtint une place au collège militaire de Brienne. Il fit construire à Cargèse une ville pour les Grecs orthodoxes de l’île…
en ce qui concerne le sacrifice de "Jean NICOLI", je ne peux que m'incliner devant son courage et devant la détermination de tous ces enseignants qui, au péril de leur vie et de leur carrière, étaient entrés dans la Résistance. Il y en eut vraiment beaucoup !
D.D.

 
À 20:44 , Blogger U cuccu a dit...

Certains "historiens" soutiennent même qu'il aurait été le vrai père de Napoléon, ce qui expliquerait l'attention qu'il a toujours portée au jeune Bonaparte, ainsi que les talents militaires de ce dernier... Je ne veux pas défendre la vertu de Me Laetitia, dont on a fait un peu facilement l'archétype de la femme corse, prude, sévère, fidele à un mari volage, bref la Mamma dans toute sa splendeur... Mais tout de même, ces auteurs font des rapprochements osés entre les absences repétées de Charles, l'assiduité de Marbeuf, les rapprochements de date... Pour un peu ils calculeraient les périodes de fécondité de Me Bonaparte, pour prouver la paternité de Marbeuf.
Je pense que cette question est destinée à rester une interrogation de l'histoire, personne n'ayant encore suggeré de comparer les A.D.N du gisant des Invalides et des descendants du Comte.

 
À 00:17 , Anonymous Anonyme a dit...

La cuisse légère et l'oeil polisson, la mamma Laetitia s'en alla à la chasse au papillon. Elle y rencontra le sieur Marbeuf et ce fut le plus charmant des remue-ménage qu'on eût vu de mémoire de papillons corses...

 
À 09:29 , Anonymous Anonyme a dit...

Partir d'un sujet sur Jean Nicoli, figure exemplaire de l'histoire de la Corse pour en arriver aux improbables galipettes de Laetitia Bonaparte, c'est tout le charme de ce blog: " si sa da in duve si parte, un si sa mai in duve sa da ghjunghje ".

 
À 12:43 , Anonymous Anonyme a dit...

Et la résistance aujourd'hui ?

Ne sommes-nous pas dans une France de collabos...?

 

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