1969
le 16 janvier
Jan Palach
L'étudiant Jan Palach s'immole par le feu à Prague. Il proteste de cette manière contre l'intrusion des chars soviétiques venus écraser le soulèvement tchèque au printemps 1968. Son agonie de trois jours est horrible. Elle n'empêche pas d'autres de suivre son exemple, montrant le désespoir d'une jeunesse désireuse de démocratie. Le printemps de Prague a de sanglants bourgeons. C'était hier et pourtant il semble que l'on parle d'un autre monde...
2 commentaires:
Je ne connaissais pas vraiment l histoire de cet homme et je me suis intéressée à lui suite a la parution dans votre blog. Après la lecture de plusieurs articles, je respecte sa mémoire, mais je comprend mal son geste, il aurait pu se demander ce que pesait dans la balance la vie d un étudiant en philo avant d agir ( même si il apparaît que sa mort a soulevé l opinion -normal, on peu pas rester insensibles à ça), son acte n'a pas empêché les réformes. Je comprend mal aussi, comment dans son pays, cet homme a pu devenir le symbole de la résistance contre les soviets ; j explique : pour moi, il est évident qu il faut répondre a l oppression par une action constructive et non pas par la destruction et surtout pas l auto destruction.
Toujours dans le respect, et sans tenir compte de la nature des conflits, ni des origines ethniques, culturelles ou raciales ,si je devais juste mesurer, pour moi, l action d un Jean Moulin, est plus grande que celle d un Jan Palach.
Et la gréve de la faim du bouffon Bové encore plus.
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