17 août 2008

Chasseurs/promeneurs LA DÉLICATE COHABITATION
Ce matin, comme à l’accoutumée, je me dirigeais benoîtement vers le sentier des pagliaghji pour effectuer l’heure de marche quotidienne que me recommande la faculté, lorsque arrivant au portail je trouvais celui-ci grand’ouvert . Au loin dans la vallée des cris de rabatteurs, près de l’entrée des quatre-quatre garés, j’aurais du être alerté... mais comme je ne vis nulle part la pancarte obligatoire « Battue en cours » j’avancai tranquillement. J’avais à peine franchi quelques mètres qu’une casquette orange sortit du taillis au-dessus du sentier, puis plus loin, une autre, en dessous cette fois-ci, puis… au moins quatre entre le portail et « Petra Martinellu ». Et sous les casquettes, des visages inconnus. M’arrêtant au pagliaghju pour satisfaire un besoin naturel, je fus surpris par une autre casquette armée qui surgit brusquement de derrière le mur interrompant brutalement mon soulagement. Je décidai de repartir, à moitié rassuré. Sur le chemin du retour je rencontrais un autre rutalais, habitué des lieux, qui venait d’échanger des propos peu amènes avec l'un des hommes postés qui lui dit « Ce n’est pas bien de venir déranger une battue ! » (sic !) « E quallè sitè voi pe parlami cusì » « Sò cù u talle » « E chi mi pò fà, eiù sò indè ù miò paese… » ...etc... Un peu de compréhension mutuelle et le respect de la réglementation devrait pourtant permettre aux uns et aux autres de partager cet espace, sinon en bonne intelligence, au moins dans une forme de coexistence pacifique, dans laquelle un loisir resterait un loisir et non pas une passion dévorante à laquelle tout et tous devraient se soumettre.

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