ALAGNA À L’HONNEUR Aîné d'une fratrie de quatre enfants, Roberto Alagna a nourri, dès l'enfance, le rêve de devenir chanteur d'opéra. Avant de faire son entrée au Musée Grévin et d'être décoré par Nicolas Sarkozy, le ténor interprète, aujourd’hui, salle Pleyel, quelques chansons tirées de son nouvel album à succès, «Sicilien». À l'image de son modèle et parrain Pavarotti, le ténor franco-sicilien est un artiste authentiquement populaire. Sa vie est un roman. Au début du XXe siècle, sa famille fait partie de ces immigrés siciliens qui fuient la pauvreté. Après un séjour new-yorkais rappelant Le Parrain, les Alagna s'établissent à Clichy-sous-Bois, où le père est maçon et la mère couturière. Aîné de quatre enfants, Roberto chante dans des pizzerias et des night-clubs. Mais c'est l'opéra qui le fait rêver et son véritable mentor sera Luciano Pavarotti. De concours en festivals, Roberto devient le «quatrième ténor». Sa famille s'arrête de travailler pour devenir sa garde rapprochée. Sa sœur est sa secrétaire particulière; ses frères créent pour lui décors, costumes et musiques. Il connaît aussi des drames : sa première femme meurt d'un cancer en lui laissant une fille, Ornella. Mais il rencontre alors la volcanique soprano roumaine Angela Gheorgiu, avec qui s'engage une idylle musicale hautement médiatisée. Ils ont même été mariés par le maire de New York, Rudolph Giuliani, dans les coulisses du Metropolitan Opera, durant un entracte de La Bohème de Puccini, avant le dernier acte où Angela meurt entre les bras de Roberto ! Leur surnom ? Les Bonnie and Clyde de l'opéra. Il enregistre volontiers des airs populaires et son disque est une réussite, car le chanteur y est comme toujours parfaitement sincère. Pas de second degré ni de pastiche, mais un vrai plaisir de chanter, communicatif et entraînant. (extrait du Figaro… le journal) Le voici dans « UNA FURTIVA LAGRIMA » extrait de « L’ELISIR D’AMORE » de Donizetti

Donizetti - L'elisir d'Amore - Alagna envoyé par Quarouble