06 février 2009

DAZIBAO bis Alors qu'en avez-vous pensé ? L'intervention du Président de la République suscite le débat, souhaitez-vous dire votre réaction ? Faites-le.

23 commentaires:

À 07:33 , Anonymous Anonyme a dit...

lamentable ont nous prend pour des gogos pp

 
À 08:07 , Anonymous Anonyme a dit...

du coluche mais on a pas trop le choix de toute façon aux urnes citoyens c'est là que cela se passe
wb

 
À 10:32 , Anonymous Anonyme a dit...

Le 29, Nicolas Sarkozy a senti le vent du boulet. Et lui, qui glose facilement sur les penchants régicides des Français, face à ce procès que la France ne cesse de lui intenter d’un secteur professionnel à l’autre, il a mis tout son talent d’avocat pour défendre le principal accusé : lui-même. C'était un grand numéro. Ni vu, ni connu, je t’embrouille.

L’homme du paquet fiscal s’est fait compréhensif pour les plus défavorisés, à rebours de la politique qu’il a menée jusqu’à présent. Effectivement pourquoi de ne pas plafonner les allocations familiales, comme la gauche l’avait en vain proposée, alors que nous avons, parmi les pays européens, un des systèmes plus favorables aux familles riches qu’aux familles pauvres? Le président a aussi estimé qu'il fallait "aller plus loin" sur l'indemnisation du chômage partiel, déjà passée en décembre de 50 à 60% du salaire brut à la suite d'un accord entre partenaires sociaux.

Par moments, son anti-capitalisme de circonstance a même dû faire grincer des dents chez Laurence Parisot. Par exemple lorsqu’il a proposé de diviser les profits en trois tiers, un pour les actionnaires, un pour les salariés et un pour les investissements. Il n’est pas allé, comme Obama, jusqu’à plafonner à 500.000 dollars annuels la rémunération des dirigeants d'entreprises renflouées par les pouvoirs publics, mais il a promis de demander à la Cour des comptes d'enquêter sur les fonds accordés aux banques. On l’a même vu, sur les paradis fiscaux, suggérer de « revoir nos relations avec Andorre" et de "poser la question de nos relations avec Monaco " et de poser "un certain nombre de questions à nos voisins luxembourgeois" !

Tout cela dépend donc désormais de la réunion avec les partenaires sociaux du 18 février, ce qui comme l’a souligné la CFDT ne signifie pas que "ces pistes de négociations aboutissent sur du concret. Pour cela, il faudra aussi que le patronat prenne ses responsabilités" et dans cette "phase importante il faudra maintenir la pression pour obtenir des avancées". Un discours également problématique, lorsque Nicolas Sarkozy a proposé que la taxe professionnelle soit supprimée en 2010 pour éviter des délocalisations d'entreprises. Mais comment compenser pour les collectivités locales dont c’est l’essentiel des ressources un manque à gagner de huit milliards d'euros ? Par la taxe carbone qui a pour but de diviser par quatre les émissions de dioxyde de carbone d’ici 2050. Elle s’applique à tous les biens de consommation.

Dernière pirouette : Nicolas Sarkozy qui a revendiqué son mode de gouvernement autocratique n’a recouru au gouvernement que pour affirmer, contre toute vraisemblance, que "ce n'est pas le président qui décide de la nomination du président de France Télévisions, c'est le gouvernement". Mais sa limite est apparue dans cet exercice d’équilibriste visant à contenter patronat et syndicats, en leur refilant quelques bonnes pistes et du même coup…le bébé.

 
À 11:32 , Anonymous Anonyme a dit...

Beaucoup d'habileté, très fin politique, il est très fort.
Il a essayé de jeter un peu de lest, il a laissé ses tics au vestiaire, et son côté bling-bling aussi. Du grand Sarko.
Mais les gens qui ont fait part de leurs énormes problèmes peuvent-ils croire qu'ils seront résolus ?
La suppression de la taxe professionnelle, elle va profiter à qui ? Aux entreprises. Et cet impôt, on va le remplacer par quel autre ? Les collectivités locales déjà étranglées vont demander à leurs administrés de mettre encore la main à la poche.
Il a tenté la compassion, l'humilité même en laissant croire qu'il risquait de ne pas se représenter en 2012 en affirmant que le pays n'aurait aucune peine à le remplacer.
Il a proposé la discussion aux syndicats le 18 Février en indiquant bien que la décision finale lui reviendrait en cas d'absence d'accords.
Il a pu séduire beaucoup de téléspectateurs avec son ton patelin, ses dons de comédien, et finalement c'était certainement le but qu'il s'était fixé.

 
À 11:37 , Anonymous Anonyme a dit...

Nicolas Sarkozy a été brillantissime dans l'exercice. Nous le savions fort devant les caméras et dans les débats, ce qu'il a fait hier soir devrait être montré dans tous les cours de media training.

Pas de fiche, pas de prompteur, pas d'oreillette. Des chiffres, des faits, de la pédagogie, des décisions. Tout cela a été dit dans une ambiance grave et sérieuse. Fini le côté bling bling, il a même regretté ses petites phrases. Chapeau.

Depuis qu'il est élu, Nicolas Sarkozy semble prendre la mesure de son poste chaque jour. Le souci est que nous, les Français, nous demandons au Président de la République qu'il agisse dès son premier jour de prise de fonction comme le fait Obama aux Etats-Unis.

 
À 11:53 , Anonymous Anonyme a dit...

Hier soir, Sarko avait oublié qu'il n'était plus le président de l'Europe. La nouvelle présidence, la Tchéquie en a pris pour son grade.
Andorre, Monaco, le Luxembourg n'ont qu'à bien se tenir. Notre président est très dominateur et tout doit passer par lui. Les Anglais, les pauvres sont devenus des gens nuls n'ayant plus rien. Pauvre Gordon Brown!

 
À 11:58 , Anonymous Anonyme a dit...

On a eu droit aussi à du pathétique quand Sarko a évoqué la pénibilité de son travail.
Pendant quelques secondes, seulement, je l'ai plaint de tout mon coeur.
Heureusement qu'il y a Carlita pour le repos du guerrier.

 
À 13:04 , Anonymous Anonyme a dit...

Très mauvais pour la gauche qui préside presque toutes les régions françaises, et qui devra augmenter les impôts.
Il est malin, le bougre! Soyons vigilents.

 
À 13:22 , Anonymous Anonyme a dit...

J'ai été très choqué quand le président a dit que les gens ne consomment pas parce qu'ils épargnent.
Vous pensez vraiment que les Français qui n'arrivent pas aujourd'hui à joindre les deux bouts ont de quoi épargner ?
C'est là qu'on voit qu'il y a un décalage. Il ne se rend pas compte. C'est grave !!!

 
À 13:47 , Anonymous Anonyme a dit...

Une des dames interrogée a dit ne pouvoir donner que deux repas par jour à ses enfants, le petit déjeuner étant à la charge de la grand-mère.
Celle là, si vous lui donnez 200 euros en plus par mois, elle va se précipiter à la banque pour les placer.
Ah, ça c'est sûr !

 
À 13:47 , Anonymous Anonyme a dit...

Une des dames interrogée a dit ne pouvoir donner que deux repas par jour à ses enfants, le petit déjeuner étant à la charge de la grand-mère.
Celle là, si vous lui donnez 200 euros en plus par mois, elle va se précipiter à la banque pour les placer.
Ah, ça c'est sûr !

 
À 13:59 , Anonymous Anonyme a dit...

C'est Carlita qui va décider.
Une fois les caméras coupées, les langues se délient. Alors, est-ce qu'il hésite pour rempiler sur un autre mandat ? "Demandez à ma femme !", a répondu le chef de l'Etat en prenant Carla Bruni pour la taille, selon Le Parisien.

Et s'il ne se représentait pas, que ferait le futur ex-hyper président ? "Je serais en Italie. Ce serait la Dolce Vita et je vous regarderais de loin avec des jumelles", a rétorqué le président.

"Ce qui est certain, c'est que l'avis de Carla comptera", a dit le président. "Si je n'y vais pas ? Je voyagerai, je donnerai des conférences, j'accorderai du temps à ma famille..."

Il aura tout le fric nécessaire, lui!

 
À 16:45 , Anonymous Anonyme a dit...

Très bien monsieur le Président et merci pour votre gestion de la crise mondiale,et ses répercussions sur notre économie, quand on voit ce qui arrive à l'Espagne socialiste on a une peur rétrospective en imaginant les incapables au pouvoir. Bravo pour la taxe professionelle, l’impôt le plus stupide puisque son assiette est calculée sur la valeur du mattos, et la masse salariale c'est à dire pénalisant l'investissement et l'emploi.
Ayez du courage et supprimez l’ISF chacun sait que cet impôt coûte plus qu'il ne rapporte, et favorise la fuite fiscale à l'étranger.Moi je le paie et reste en France mais tout le monde n'a pas mon civisme.
Je pense qu'une diminution de la première tranche d’IRPP est une erreur, il faudrait au contraire ramener à 40%
Le maximum et même 30% pour les acteurs, sportif, etc pour les dissuader d'aller en Suisse, 30% de tant c'est mieux que 0% non?
Enfin vous êtes sur la bonne voie continuez.
Surtout amplifiez la traque du travail au noir, vivier des faux chômeurs, cancer de notre sécu et de nos caisses de retraite.Ego

 
À 19:35 , Anonymous Anonyme a dit...

Arretez un peu les bobos nantis de déverser votre bile.Regardez ce qui se passe en Espagne, pays gouverné par les socialistes.200000
chomeurs en un mois,et en Angleterre où la livre va peut être être dévaluée.

 
À 20:40 , Anonymous Anonyme a dit...

" Merci patron, merci patron
Quel plaisir de travailler pour vous
On est heureux comme des fous..."

 
À 20:44 , Anonymous Anonyme a dit...

Ne criez pas victoire trop tôt. Je souhaite que vous ayez raison et que la France s'en sorte mieux que les autres. Il faudrait être complètement "maso" pour penser le contraire.
Un peu de modestie serait souhaitable. Prenez exemple sur le président, voyons.

 
À 21:21 , Anonymous Anonyme a dit...

Nicolas Sarkozy a mis en cause jeudi soir la "crédibilité" du Nouvel Observateur sur Bernard Kouchner.
Une telle manière de parler est incroyable. En Allemagne, en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis, le chef de l'Exécutif n'aurait jamais osé attaquer un grand organe de presse, qui a quarante-cinq ans de crédibilité professionnelle derrière lui. Dans les grandes démocraties, le chef de l'Etat accepte la contradiction. Le président de la République a encore des progrès à faire en matière de respect du débat démocratique.

 
À 21:22 , Anonymous Anonyme a dit...

Les nantis ne seraient-ils pas plutôt ceux qui paient l'ISF ?

 
À 08:32 , Anonymous Anonyme a dit...

En plus, Sarko trouve le moyen de vexer les Anglais, les Tchèques et les Antillais. Faut le faire en 1h30 !
Le mec est dangereux, il va nous déclencher une guerre.

 
À 10:01 , Anonymous Anonyme a dit...

"Salauds de pauvre" p/o Gabin

 
À 15:05 , Anonymous Anonyme a dit...

Le front des Présidents d'Universités craque : après l'appel de plusieurs d'entre eux à une réunion lundi à la Sorbonne, c'est Axel Kahn, le président de Paris-5 Descartes qui abandonne en rase campagne Nicolas Sarkozy et Valérie Pécresse.

Alors même que le Président de la République s'était réclamé de son soutien lors de son émission télévisée jeudi - en insistant sur son positionement à gauche - Axel Kahn vient de déclarer : "M. le président de la République, vous n'arriverez pas à faire passer ce décret (...).


La nouvelle position d'Axel Kahn reflète une réalité désagréable pour Nicolas Sarkozy et sa ministre : le refus de la communauté universitaire de se voir imposer un nouveau statut analysé par beaucoup comme atteignant la dignité de leur métier, est clairement majoritaire, toutes opinions politiques confondues.


"Depuis plus d'un an j'étais favorable à une modification du décret fixant le service des enseignants chercheurs. Aujourd'hui l'affaire est emmanchée de telle sorte qu'elle n'aboutira pas. Puisque le président de la République a fait l'honneur d'accorder quelque poids à mon avis, il s'est réclamé de moi, qu'il m'écoute : M. le président de la République, vous n'arriverez pas à faire passer ce décret aujourd'hui et par conséquent il faut reprendre le dialogue, voir comment on évalue le métier des enseignants chercheurs, comment on valorise toutes leurs activités."

Il a également regretté les propos "blessants" sur les chercheurs et la réalité de leur engagement tenus par Nicolas Sarkozy. "Tout cela fait qu'aujourd'hui la communauté est à ce point remontée contre ce qui se fait que la seule possibilité de reprendre un dialogue et de discuter d'une évolution du métier des chercheurs, c'est de retirer ce texte, même si personne ne peut désirer revenir au statu quo antérieur".

 
À 09:29 , Anonymous Anonyme a dit...

Pouvez vous me citer, une découverte des soit disant chercheurs? Continuons à faire que nos universités soient les plus mal classées du monde et que nos non-Nobel de chercheurs soient payés à chercher le centre de gravité de leur nombril. Non pas de réforme, la gauche (cf. Allègre) s'est cassé les dents alors la droite vous pensez!!.Allez les thésards ronronnez
Marilou Demer

 
À 12:16 , Anonymous Anonyme a dit...

Le système de classement des universités serait en cause.
Nos universités manquent de moyens mais nos chercheurs n'ont rien à envier aux autres.

 

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