02 mars 2009

TRUCS D’INTER ACTIONS… Vous saviez certainement que la prise simultanée de certains médicaments, quelle que soit la forme d’administration (orale, intraveineuse, intramusculaire, suppositoire… etc.), était contre-indiquée. Mais saviez-vous que certains aliments de même que la caféine, l’alcool et le tabac pouvaient également interagir avec les médicaments et contrarier significativement leur efficacité ? En effet, certains aliments ralentissent, diminuent ou, plus rarement, augment l’action des médicaments ou leurs effets secondaires. Voici les recommandations de l’AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé). Bien lire la NOTICE des médicaments pour éviter les interactions médicamenteuses. Le JUS DE PAMPLEMOUSSE peut augmenter de façon importante l’absorption du médicament dans l’organisme, notamment avec les médicaments destinés à réduire le taux de cholestérol dans le sang et les immunosuppresseurs préconisés contre les rejets de greffes. L’Afssaps conseille d’éviter de prendre un jus de pamplemousse dans les deux heures qui précèdent ou qui suivent la prise de ces médicaments, et d’en limiter la consommation à moins d’un quart de litre par jour. Les AGRUMES "doivent être évités avec les anti-inflammatoires ou l’aspirine, sous peine de majorer voire de déclencher des brûlures d’estomac ou des reflux acides". Les aliments riches en vitamine K (choux, brocolis, épinards, avocats, persil, laitue, abats) sont "à consommer avec parcimonie avec les médicaments anticoagulants oraux, destinés à fluidifier le sang". La CAFÉINE est à éviter en particulier "lors de traitements contenant certains antibiotiques utilisés notamment pour traiter les infections urinaires (cystites)". L’ALCOOL doit être évité avec tout type de médicaments provoquant des pertes de vigilance comme certains neuroleptiques, les antidépresseurs, les analgésiques ou antitussifs à base de codéine ou de tramadol, et certains médicaments antiallergiques. Les aliments cuits AU FEU DE BOIS favorisent l’élimination des bronchodilatateurs (théophylline et dérivés), ce qui nuit à leur efficacité. VITAMINES et anti-cholestérol ne font pas bon ménage ! L’administration de suppléments vitaminiques semble réduire l’effet des médicaments hypocholestérolémiants. Elle pourrait rendre, de ce fait, inefficace la prévention des maladies cardiovasculaires. La PILULE provoque parfois des interactions avec d’autres médicaments ! Pour être sûre de ne pas aller au devant de problèmes, n’oubliez pas de signaler la prise d’une contraception orale lors de toute prescription. Le TABAC modifie fortement l’activité de certains médicaments. D’autre part, les effets indésirables de certaines substances sont majorés par l’usage du tabac (pilule, anesthésiques généraux, prostaglandines). Certains médicaments nécessitent une adaptation de la posologie chez les fumeurs mais aussi lors du sevrage tabagique ! Soyons prudents, évitons l’automédication. En toute circonstance, demandons l’avis d’un spécialiste de la santé. Avant toute prescription, informons le médecin de la prise de TOUTE substance, apparemment inoffensive, délivrée en vente libre (phytothérapie, homéopathie, compléments alimentaires… etc.).

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