1575 :
(suite de la rubrique historique hebdomadaire)
Mgr Cesare Contardo, évêque du Nebbiu a visité les chapelles de
"San Protheo" ( Parteu, Perteu) de
Turrenu et celle de
San Vitu de
Rutali.
Aucun habitant à
Turrenu et ses maisons sont ruinées et ouvertes. L’église de
San Parteu est sans cloche, la porte ouverte et le toit découvert.
Celle de
San Vitu , chapelle romane ou préromane, qui était située près de
A Tizzola et de
A Presa est ruinée, ouverte et loin du village de
Rutali.
Prete Paulinu est curé de
San Paulu de Vallecalle et patron de
San Vitu de Rutali annexe du bénéfice de
Vallecalle. Il faut dire que cela avait été le cas aussi en 1523 où le bénéfice ecclésiastique de
San Paulu avec ses annexes
San Vitu, San Fructuosu (en dessous de
San Mieli) et de
San Niculò (
Niulone aujourd’hui) de la plaine de Nebbiu avait été concédé à Rome au fils de
Teramu da Casta et confirmé par Gênes.
La paroisse de
San Vitu avait des droits. Il s’agit de possessions dont elle percevait la dîme comme à la
Ferrera et
San Salvadore de Muratu. En 1754, le curé de
Rutali obtint gain de cause contre celui de
Muratu pour la perception de cette dîme. (Jusque même en 1875, la paroisse était payée en bacini de blé pour le bail emphytéotique de
San Salvadore.) Messer ou messire
Francescu de Perfetti, évêque du Nebbiu, celui-là même qui fit donation d’une partie de son domaine aux habitants de
San Fiurenzu vers 1450, est cité dans un acte du 11 mai 1495 par le notaire
Andriano qm Daniello de Ferringule pour une confirmation des privilèges de
San Vitu de Rutali.
San Vitu est le saint patron de
Pise. Il était vénéré avec
San Gorgonio au couvent bénédictin de l’île de la Gorgone. Les dits privilèges prennent leur source dans les donations en sa faveur au Moyen Âge passées ensuite aux
Chartreux de Pise.
Louis Giacomoni (merci à Jean-Baptiste Lucciardi de Santu Petru pour une partie des données)
(N.D.L.R: L'illustration représente bien une chapelle romane mais évidemment pas celles citées dans l'article puisqu'elles sont ruinées epuis longtemps...)
5 commentaires:
Interessant, mais l'accumulation de références historiques nuit quelquefois à la bonne compréhension du texte et à son suivi chronologique. Continuez.
Ceci explique cela... et moi je pense que ces références historiques ne sont pas vaines ni superflues même s'il est vrai qu'il faille parfois relire quelques passages du texte pour une meileure assimilation.
Merci Luigi pour nous "apprendre" notre village.
D.D.
merci également de ma part, qui ai passé les trois quart de ma vie loin d'ici.
aimant l'histoire et les petites histoires, c'est un régal de suivre chaque semaine cette chronique.
cela me permet de savoir ou je suis et ou je vis désormais.
wb
Existe-t-il une plaquette que Louis aurait fait publier avec cette histoire de Rutali ? Si oui ou peut- on se la procurer ?
Mes oeuvres antérieures sont épuisées. Pour un futur ouvrage ,il faudra patienter car la recherche suit son cours.
Louis
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