09 janvier 2010

L'histoire de la deuxième guerre mondiale en Corse JEAN NICOLI: LE PARCOURS D’UN RÉSISTANT Le visage sans doute le plus emblématique de la résistance corse est celui que les résistants eux-mêmes appelaient le «grand» Jean Nicoli. Né à Carbini, le 2 Septembre 1899, il se prénommait Jean André Napoléon. Après une jeunesse corse et une formation d’instituteur, il part à 26 ans, au Soudan Français (l’actuel Mali), avec bien des illusions, pour y apporter la langue française et la civilisation. Très vite il déchante sur les bienfaits de la colonisation et en 1935 il quitte l’Afrique pour Paris et la Corse. En 1936, il choisit son camp, celui du Front Populaire. Il est alors socialiste. En 1939, il est mobilisé et rendu à la vie civile, après la défaite, le 14 Juillet 1940. Inquiet des visées de Mussolini sur l’île, Nicoli milite ardemment contre toute annexion de la Corse par l’Italie fasciste. Après l’invasion de la Corse par les armées italiennes le 11 Novembre 1942, Nicoli rejoint les communistes qu’il considère comme les plus actifs dans la résistance. Au printemps 1943, il fait partie de la direction départementale du Front National, il y fut remplacé par la suite pour permettre l’intégration d’autres tendances que communistes dans le mouvement. Militant sans relâche, il s’expose à l’arrestation en refusant d’entrer en clandestinité. C’est finalement ce qui advient à Ajaccio, le 27 juin 1943. Après plusieurs séances de torture, il est transféré à Bastia où le tribunal militaire italien, présidé par le général Stivala le condamne à âtre fusillé dans le dos. Il est exécuté le 30 Août 1943, 10 jours seulement avant le soulèvement qui aboutira à la libération de la Corse et alors que les négociations avec les italiens, en vue d’un armistice, étaient plus qu’avancées... Ironie de l’histoire, le président du tribunal militaire, prenant acte de la capitulation italienne, se battra ensuite (anonymement... heureusement pour lui) sur le port de Bastia, contre les Allemands qui quittaient la Corse. Sixte Ugolini

9 commentaires:

À 00:02 , Anonymous Anonyme a dit...

Un grand Corse et un grand Français à la fois.

 
À 11:50 , Anonymous Anonyme a dit...

" les communistes: les plus actifs dans la résistance"... Ouais..? Depuis l'invasion de la Russie par les troupes allemandes, parce qu'avant Staline et Hitler étaient bien copains et le PCF négociait avec les autorités d'occupation les modalités de parution de l'Humanité...

 
À 14:04 , Anonymous Anonyme a dit...

Pourrait tu mon cher Cuccù,me faire un petit portrait d'un résistant de droite,mission impossible, mais ça peut exister,je t'aime.Falbala

 
À 14:16 , Blogger U cuccu a dit...

Ah non, vous êtes sectaire ! Vercingétorix n'était pas de gauche...

 
À 14:25 , Anonymous Anonyme a dit...

En fonction de quoi les nationalistes ont-ils essayé de récupérer la mémoire de Jean Nicoli ?

 
À 17:58 , Anonymous Anonyme a dit...

En admettant que les résistants étaient des gens de gauche on ne peut pas dire en tout cas que les gens de gauche étaient des résistants...

 
À 18:23 , Anonymous Anonyme a dit...

Vercing non mais Torix oui

 
À 18:41 , Anonymous Anonyme a dit...

Frenay, Bénouville,Mitterrand,chère Falbala,il y en eut beaucoup plus qu'a gauche.bc

 
À 19:35 , Anonymous Anonyme a dit...

Le parti communiste? Celui que tonton a flingué?

 

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