Si vous avez l'occasion de vous rendre à Paris d'ici le mois de Juillet, ne manquez pas:
AU MUSEE JACQUEMART-ANDRE
158 Bd Haussmann Paris 8 Dates : du 25 Mars 2011 au 11
Juillet
Dans un somptueux hôtel particulier, à côté des chefs-d' oeuvre de la Renaissance italienne, des grands maitres flamands et l'école française du XVIIIiè siècle, ne manquez pas:
Dans l'intimité des frères Caillebotte
Cette exposition événement évoque le lien tant familial qu'artistique qui unit Gustave Caillebotte peintre, et son frère Martial, photographe. La mise en regard des toiles de Gustave et des photographies de Martial offre une lecture des relations entre les frères Caillebotte, mais aussi du rapport complexe entretenu en cette fin de XIXe siècle par la peinture et la photographie naissante.
Dans un somptueux hôtel particulier, à côté des chefs-d' oeuvre de la Renaissance italienne, des grands maitres flamands et l'école française du XVIIIiè siècle, ne manquez pas:
Dans l'intimité des frères Caillebotte
Cette exposition événement évoque le lien tant familial qu'artistique qui unit Gustave Caillebotte peintre, et son frère Martial, photographe. La mise en regard des toiles de Gustave et des photographies de Martial offre une lecture des relations entre les frères Caillebotte, mais aussi du rapport complexe entretenu en cette fin de XIXe siècle par la peinture et la photographie naissante.
* attention ce ne sont pas forcément ces tableaux de Caillebotte qui seront exposés. C'est pour situer le style de peinture.
publié par U cuccu @ 08:48
4 commentaires
4 commentaires:
en fait on voit bien sur la dernière photo que c'est bien lui qui a inventé le célèbre caillebotis
A propos du premier tableaux:
Gustave Caillebotte : Les Orangers...
Il y aura toujours un matin d'été avec une demoiselle pour s'écrier : "Les orangers meurent de soif !". Un homme assis lèvera les yeux du journal. Il observera la jeune fille à contre-jour et pensera : "Elle a bien grandi, c'est presque une femme désormais". Dans l'allée, un chien se prélassera au soleil, ses longues pattes étendues sur le gravier, sa gueule baveuse près de l'herbe parfumée.
Ce sera un matin d'une quiétude à peine troublée par les cris des mésanges. Un été comme une parenthèse, une bulle où le temps fait mine de s'arrêter. Un moment proche du bonheur qu'un peintre aura soudain envie d'immortaliser. Il s'imprégnera des couleurs, de la lumière, de ce rien de poésie et de douceur qui flottera dans l'air.
Puis il lancera : "Vous feriez un beau tableau tous les trois !". La demoiselle se tournera vers lui, un sourire de défi accroché aux lèvres : "Eh bien, Gustave. Qu'est-ce que tu attends pour le peindre ?".
Alors Gustave ira chercher son matériel qu'il installera près des siens. Sur la toile, l'instant deviendra unique. Pourtant, il nous semblera familier car il y aura toujours un matin d'été...
bc...(c'est pas de moi mais c'est beau quand même)
Gustave Caillebotte (1848-1894),peintre,collectionneur,mécène,(jardinier ,philatéliste,régatier aussi)a beaucoup aidé financièrement ses amis peintres impressionnistes en achetant leurs oeuvres ou en payant leur loyer,afin qu'ils puissent continuer à peindre librement.
Il légua sa collection à l'Etat ce qui provoqua des protestations de l'Académie des Beaux Arts mais fut, en partie,acceptée par le comité des musées et placée dans une annexe du musée du Luxembourg et actuellement au musée d'Orsay.
Avez-vous remarqué l'impression de solitude qui ressort dans certains de ses tableaux(balcons, intérieurs bourgeois ou extérieurs)où les personnages sont de dos ,regardent dans des directions différentes ,perdus dans leurs pensées,indifférents aux autres ?
J'aime beaucoup cet impressionniste ,
et tous les amateurs ont reconnu le beau texte de Momina "rêveries d'art".
M.V.
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