14 novembre 2011


On ne peut pas clore cette séquence sur la guerre14/18, sans évoquer la grande figure de
GEORGES CLEMENCEAU
 Georges Clemenceau, né en 1841 en Vendée et mort en Novembre 1929 à Paris, est un homme d'état, radical socialiste, qui a été deux fois Président du Conseil (comme on disait sous la IIIe et IV e République), de 1906 à 1909, puis de 1917 à 1920.
Issu d'une famille républicaine, il fut maire du 18e arrondissement de Paris , puis président du conseil municipal de Paris (avant que la capitale ait un Maire comme tout le monde) au début de la Troisième République, ainsi que député, en 1871, puis de 1876 à 1893, siégeant en tant que républicain radical (lorsque cet adjectif avait encore son sens littéral). Défenseur de l'amnistie pour les Communards et foncièrement anticlérical, il prôna inlassablement la séparation de l'église et de l'état et s'opposa à la colonisation, faisant tomber le gouvernement Jules ferry sur cette question. Ses joutes parlementaires lui valurent son premier surnom de « tombeur de ministères » après avoir fondé plusieurs journaux à) l'existence éphémère,il travailla ensuite à l'Aurore et prit une part active à la défense de Dreyfus.
Élu Sénateur en 1902, bien qu'il ait critiqué dans sa jeunesse cette institution jugée anti-républicaine il fut nommé Ministre de l'intérieur en 1906, se désignant lui-même comme le « premier flic de France ».
Surnommé « le Tigre », il réprima alors durement les grèves et mit fin à la querelle des inventaires (ceux des églises « nationalisées ») devenant président du Conseill de 1906 à 1909. Retournant au Sénat, il fonda un nouveau journal, L'homme Libre, qu'il rebaptisa L'homme enchaîné après avoir essuyé la censure au début de la Guerre en 1914.
En novembre 1917, il fut nommé de nouveau à la présidence du Conseil et forma un gouvernement entièrement consacré à la poursuite de la guerre. Il s'illustra par son volontarisme, sa rigueur, sa rage de vaincre qui lui valut d'être surnommé le « Père la Victoire ». C,est lui qui mena, pour la France, les négociations qui aboutirent au Traite de Versailles, particulièrement dur pour l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie. Après avoir promulgué la loi des huit heures, le couronnement logique de sa carriere eut ete son election a la Presidence de la Republique. Il se présenta donc à l'élection présidentielle de 1920. A l'époque le Président était élu par le Congres (Chambre des députés+ Sénat), c'est à dire par les parlementaires. Sa forte personnalité avait été recherchée et appréciée en temps de guerre, mais la paix revenue, elle inquiéta ses collègues, qu'il n'avait pas ménagés durant sa vie politique, critiqué à gauche et à droite, il fut battu et on lui préféra l'ineffable Deschanels (vous savez, celui qui est descendu du train présidentiel en pyjama.. ) Les anglais ont fait le même coup à Churchill en 1945... Les peuples sont ingrats.. Il se retira alors de la vie politique. (source Wikipedia, revue et agrémentée...)

2 commentaires:

À 20:26 , Anonymous Anonyme a dit...

Un grand homme du grand parti radical...le vrai...je rappelle qu'il était médecin,qu'il a exercé ,puis il renonça estimant que la politique est moins dangereuse qu'une médecine approximative..il avait du bon sens....."N'avouez jamais"..l'a t-il dit à propos de Panama ??..pas sur,mais sacré moral pour résister à ce qu'il a subit.. Le combat entre les radicaux et les opportunistes fut un grand moment de la vie politique des débuts de la III ème République...bc

 
À 12:51 , Anonymous Anonyme a dit...

C'est sur bc unvrai Radical et un grand homme!Un grans destin dans la guerre comme dans la paix ...et qui ne serait pas descendu du train!

 

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