Cette semaine j’ai lu un très bon
premier roman :
« Le cœur cousu » de Carole
Martinez aux éditions Folio.
Soledad la bien nommée écrit
l’histoire de sa mère : Il s’agit là d’une odyssée
féminine, un conte merveilleux et tragique, celui de Frasquita
Carasco, une andalouse des années trente, qui a reçu très jeune,
dans une boite transmise de génération en génération, un don
merveilleux : Celui de coudre et de broder. Elle sublime les
chiffons et fait vivre sous son aiguille des broderies somptueuses.
Un peu magicienne un peu sorcière, elle recoud aussi les hommes
déchirés , elle assemble des pièces disparates pour mieux
rassembler les êtres. Avec ses cinq enfants elle fuit un mari qui
l’a jouée et perdue dans un combat de coq, et se jette sur les
routes d’ Espagne ensanglantées par les révoltes paysannes,
jusqu’à finalement traverser la mer.
Ce roman onirique plein de
couleurs et d’imaginaire est un émouvant chant d’amour d’une
fille à sa mère. Il parle de rupture avec les préjugés, de fuite,
d’exil, de liberté,de choix. C’est un récit bouillonnant, plein
de couleurs, d’odeurs et de bruits, qui fait quelquefois penser-
toutes proportions gardées- à « Cent ans de solitude »
De Garcia Marquez.
M.A.V.
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