06 octobre 2005

NEBBIU OU MARANA ? L'intercommunalité continue d'alimenter les conversations privées. Pas trop sur le blog, mais de vive-voix. Ces (saines) discussions sont intéressantes, même après-coup ... Il y a d'abord le principe: celui de la coopération inter-communale. Celui-çi, s'il est peu contestable en soi, est évidemment fortement handicapé par le fiasco du Sivom du Nebbio, chat échaudé... mais, même en soi, il serait ridicule d'être pour l'intercommunalité uniquement par principe ou parce que c'est dans l'air du temps. Une structure intercommunale doit servir un projet commun, s'il n'y en a pas elle est condamnée à brasser du vent. Or, c'est toute la question: y-a-t-il un projet commun aux villages du Haut-Nebbio ? Pour l'instant il ne semble pas. Il pourrait y en avoir: Ordures ménagères, défense incendies, alimentation en eau, services publics... mais il n' y en pas. On ne peut pas expliquer la réticence de certains villages uniquement par l'isolationnisme de clocher, même si dans certains esprits il continue à faire des ravages, il y a surtout l'absence de conscience collective entre les villages du Ht Nebbio, réunis administrativement dans un même canton, mais incontestablement distincts par leur histoire, leurs habitudes, leurs attirances naturelles. Dès lors, on peut se poser la question: Rutali s'est-il montré réticent à toute forme de regroupement ou à celui-çi en particulier. En serait-il de même si l'offre émanait des riches communes de la Marana ? Peut-être pas. Les échanges économiques et humains ont effet toujours été plus nombreux avec Borgo et Biguglia qu'avec Stu Petru ou Soriu. Les intérêts, notamment fonciers, de beaucoup de rutalais sont plus conséquents du côté de la plaine que dans la Conca d'Oru. Alors, avons-nous décliné l'offre de fiancailles par goût forcené du célibat, ou pour rester disponibles pour d'autres alliances ? La question n'est pas saugrenue et le débat sur ce point ne manquerait pas d'interêt. Par contre, une autre question vient immédiatement à l'esprit: Mais... les autres, Borgo et Biguglia, le voudraient-ils ? Comme nous avons rechigné à nous allier à d'autres communes, jugées plus pauvres et endettées, les opulentes communes de la plaine, et leurs puissants maires, voudraient-ils s'encombrer d'un village de montagne qui a encore pas mal de problèmes d'équipement à résoudre et qui pourrait constituer un poids pour elles ? Voyez, il y en a des sujets de réflexion, même dans un petit village, ce serait bien d'en parler.

4 commentaires:

À 14:40 , Anonymous Anonyme a dit...

INTERCOMMUNALITE
Je n'ai pas encore eu le temps de me documenter sérieusement sur l'intercommunalité, seulement une recherche rapide et trop superficielle, ne m’autorisant pas à disserter sur le sujet. Mais dans un premier temps je voudrais faire part d'une réflexion personnelle. Sans véritablement connaître le pourquoi et le comment de l'intercommunalité, je l'assimile à une sorte de syndic de copropriété et là je peux en parler car je connais. En effet quand on fait partie d'une copropriété, on est géré par un syndic qui propose un certain nombre de choses, certaines évidentes et indispensables, d'autres accessoires ou même fantaisistes suivant les cas. Au cours d'assemblées générales les propositions sont soumises au vote et la majorité l'emporte. Cela se traduit souvent par des dépenses supplémentaires supportées par l’ensemble des copropriétaires... Et chacun doit, bon gré mal gré, s'acquitter des sommes engagées, même si la dépense est importante.
Il y a, certes quelques avantages à vivre en copropriété. Par exemple si de grands travaux sont à réaliser – étanchéité de toiture, réfection de façade … etc. – on n’a pas soi-même à démarcher les diverses entreprises, on ne s’occupe de rien alors que lorsqu’on vit dans une maison individuelle, on doit se débrouiller seul. Mais dans ce cas-là, on peut programmer les travaux à un moment plus opportun point de vue budget.
Si l’on faisait intercommunalité avec des communes plus riches que la nôtre, n’y aurait-il pas des retombées négatives ? Il faudrait évaluer tout le positif et tous les risques et voir de quel côté penche la balance...
D.D.

 
À 19:31 , Anonymous Anonyme a dit...

L'installation d'éoliennes sur la commune de Murato dans les quelques mois à venir fera disparaître en une année l'endettement de ce village.Par la suite Murato présentera un bilan bénéficiaire croissant et permanent et aura d'importants moyens d'envisager de très gros projets.
On voit bien qu'à très court terme le motif de "l'endettement actuel de Murato "pour justifier le refus d' une intercommunalité avec cette grosse commune semble être une erreur ou un manque de réflexion à moyen long terme ;notons par ailleurs que Murato est une commune dont la population est très dynamique(artisanat, commerces, initiatives privées multiples..ect ect ..)ce dont Rutali aurait pu bénéficier .

La réflexion de tous sera probablement tôt ou tard necessaire et fort utile.
VIVE NOTRE VILLAGE

 
À 20:43 , Anonymous Anonyme a dit...

Minutu, je veux bien qu'on parle de la Turquie, mais je crois avoir lu qu'on vous a demandé votre avis sur l'avenir de Rutali et me semble t-il ce sujet nous interesse
tous davantage. Alors, s'il vous plait, apportez votre
pierre à l'édifice collectif des idées.
Merci à vous. FB

 
À 23:20 , Anonymous Anonyme a dit...

Mon cher "minutu",
je me vois dans l'obligation de vous présenter des excuses; je le fais très volontiers car je fais partie de ceux
qui savent reconnaitre leurs torts. Mais, faites moi la grâce
de les partager car vous aviez écrit ce "comment" sur un "post" qui date déjà de quelques jours et je ne l'avais pas vu. Sur ce blog, si l'on veut être sûr d'être lu, mieux vaut écrire sur le "post" du jour surtout s'il traite du même sujet.
Alors, j'espère que l'incident est clos.
Je reste tout disposé à discuter du problème de la Turquie; cela peut faire l'objet d'un nouveau débat.
Qu'en pense "U Cuccu"?
A bientôt et amitiés
FB

 

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