MON COLONEL, sortie le 15 Novembre On trouve le Colonel en retraite Raoul Duplan chez lui, une balle dans la tête. L'enquête tourne en rond jusqu'à l'arrivée d'un courrier anonyme : « Le Colonel est mort à Saint-Arnaud ». Saint-Arnaud se situait en Algérie… Costa-Gavras signe ce film, jusqu’à présent il n’a fait que de bons films. Le thème et le réalisateur m’inciteraient à aller voir ce « colonel ».
publié par U cuccu @ 00:30
18 commentaires
18 commentaires:
Ce film n'est pas signé Costa Gravas qui a signé le scénario , il est signé par un tout jeune réalisateur pour son premier film: Laurent Herbier ,
pas inutile de signaler un vrai événement pour le cinéma en Corse , le premier film de Gabriel lebomin , pur Bastiais , avec son film sur la guerre de 14 , "les fragments d'Antonin" , très belles critiques,en attendant d'aller le voir à Bastia !!
Il n'est pas rutalais (comme moi) mais il faut s'en réjouir car il connaît bien le nebbiu et murato
Et devinez qui lui a appris à conduire à Gabriel Le Bomin ?
Je présume que c'est François Balbinot, en étant presque certain de ne pas me tromper.
C'est vrai ou pas ?
C'est vrai
ET LE FILM DANS TOUT çA ???
Le film n'est pas encore sorti à Bastia.
Vous êtes un peu agressif, vous n'avez qu'à en parler, vous!
Beu! Majuscules et tout...
Enfin, enfin, très belles critiques...pas partout hein? "Les Inrockuptibles" par exemple ne sont pas tendre...Mais bon! Ne pas se fier aux critiques est parfois salutaire...
A souligner que le héros est joué par Grégori Dérangère, déjà un grand blessé de la 1ère guerre mondiale dans le magnifique "La chambre des officiers" de François Dupeyron. A croire que ce jeune homme (charmant d'ailleurs...) a la tête de l'emploi!
Je soupconne Costa G (même scénariste)d'avoir la colonelophobie.Mare de ce manichéisme,colonel tout noir fellaga tout blanc.Il devait y avoir des nuances non? Shane(le manichéisme Stevenien à l'état pur,n'est ce pas Tupinetta)
Je présume que vous voulez parler du manichéisme SPIELBERGIEN. Pour réviser vos préjugés, revoyez plutôt "Munich", on ne fait pas moins manichéen! Si le film baigne dans une telle lumière grisâtre, c'est pour une bonne raison. La forme accompagne et porte le fond, et c'est la marque des plus grands. Mais c'est tellement facile d'étiqueter Steven Spielberg à la va-vite comme le poids-lourd de l'entertainment hollywoodien, and that's about it! Changez un peu de disque, on a dépassé le stade de ce faux débat depuis longtemps!
Vous me décevez Tupinetta*,votre cinéphilie semble s'arréter ,au cinéma italien et espagnol et à quelques américains..Savez vous qu'il existe un cinéma américain hormis Spielberg,coppola ou de Palma?
Je faisais allusion à Georges Stevens,et de son beau Western "Shane"(l'homme des vallées perdues) avec le beau Allan Ladd,blond et clair vétu,"le bien" et "le mal" tout en noir,incarné par le sublime Jack Palance qui vient de nous quitter.
Shane
* Je connais votre cursus Tupinetta.
Oh, mais vous voulez jouer à la bataille cinéphile?
C'est mignon tout plein!!!
Je n'ai pas à m'expliquer devant vous ou à défendre ma cinéphilie. Le cinéma, c'est toute ma vie, et je pèse mes mots. Si vous me connaissiez vraiment, vous le sauriez, et vous ne me provoqueriez pas avec "Shane" et George Stevens! C'est un peu court, jeune homme...
Quoiqu'il en soit, je serai toujours là pour défendre Steven Spielberg, Coppola et De Palma, et Scorsese, et Eastwood, ils m'ont donné quelques unes de mes plus grandes émotions cinématographiques, pourquoi le nier? Ce serait du snobisme!
Etre cinéphile, c'est aussi savoir ce qu'on préfère et je préfère le cinéma américain, je le clame haut et fort! C'est juste une affaire de goût, pas un jugement de valeur. Je pourrais citer des dizaines de noms, juste pour vous en mettre plein la vue... Je n'en ai pas envie et j'ai mieux à faire.
A la place, je m'en vais regarder "The Big parade" (King Vidor - 1925), en vous souhaitant de voir un jour cette merveille du 7e art. Voyez? Je ne suis même pas rancunière...
Quand je l'ai vu à la cinémathéque (rue d'Ulm*à l'époque 59/60) on reconstruisait les morceaux avec l'équipe Scénicum du lyçée Michelet.(c'était avant l'arrivée de Langlois).A propos d'Henry King et de son dernier film "Salomon et la reine de Sabat" connaissez vous l'anectode des symboles phaliques et du code Hayes? Je le tiens de lui même.Shane
Pas loin du BDP la rue d'Ulm pas vrai Cuccù?
Lapsus je veus dire: King Vidor bien sur et non henry King
Ah,quelqu'un qui me fait un "coucou" ! En effet la Rue d'Ulm et la rue St Jacques sont toutes proches, mais il y avait loin du "Bar du Panthéon"(Rue St Jacques)où nous passions le plus clair de notre temps, à l'École Normale Supérieure, (où il aurait mieux valu que nous soyons) qui se trouve encore Rue d'Ulm et où se trouvait également la Cinémathèque.
Tu sembles avoir assidument fréquenté la seconde, je cherches dans ma mémoire...donne-moi quelques indices.
En tout cas, content de retrouver un ancien de ces années-là.
Etant lycéen je ne venais pas au bar du Panthéon.mais c'était dés 56 le repaire de mon cousin et de ses amis,j'ai quitté Paris en 61 eux plus tard, mais ils m'ont dit que tu venais.Le sloughi(Shane pour les intimes)
Pour Shane, à propos de "The Big Parade":
J'ai eu la chance de voir une copie restaurée du film venant de George Eastman House lors d'un festival en Italie au mois d'octobre, avec un accompagnement au piano, de toute beauté! Une vrai révélation!
Je ne connais pas l'anecdote sur "Salomon...", mais je suis sûre que vous allez tout me dire:-))) Vous avez vraiment rencontré King Vidor? A quelle occasion?
Dernier message et nous pousuivrons de vive voix au village car nous vampirisons le blog.
La rencontre.A St Paul de Vence Chez César le Sculpteur grand ami de mon pére et de moi.nous passions qqes jours chez lui.Montand et Signoret habitait la villa à coté et avaient invité Vidor ami de Simone.
La discussion:autour d'un aïoli chez César(marseillais).Salomon et la..:
Lollobrigida sur son trône reçoit Bryner(qui remplaçait Power décédé à la mi tournage) qui vient vers elle entre une haie de garde portant flambeaux.Hélas décolleté vertigineux! censuré. Refaire la prise.Furieux il la refait,tétons recouvert oui,mais la haie des porte flammes avait changé.Les flambeaux plus gands étaient devenus à y voir de prés des..phalus crachant le feu!,et les vieux barbons n'y ont vu que du...feu.(Walsh a fait de même mais je ne retrouve plus mes sources).Une chose attise ma curiosité:Vous dites avoir vu en Italie une version restaurée de "Big parade" avec un accompagement musical.Vidor le premier avait engagé des assistants
chef d'orchestre compositeurs pour faire une musique collant à l'image"(ce qu'il appelait "the silent music") remplaçant avantageusement les musiquee standart habituelles des orchestres dans les salles.Etait- ce donc la musique originale de William Axt et de David Mendoza que jouait le pianiste.
Shane
Pour le sloughi (et je crois avoir deviné qui vous êtes!):
Non, c'était une improvisation originale par Neil Brand, un des plus grands accompagnateurs mondiaux de films muets. Et c'était remarquable! La salle était en larmes à la fin et nous nous sommes tous rués vers l'avant-scène pour une standing-ovation! J'ai ensuite revu le film avec un accompagement orchestral (et sur ma télé) et bien évidemment, ce n'etait plus du tout pareil. Je reste cependant sur ma première impression, inoubliale, et à jamais liée à la découverte de cet extraordinaire acteur qu'est John Gilbert! Je lis actuellement sa biographie (par sa fille) et je me régale! Si vous voulez des anecdotes croustillantes, je peux vous en raconter de belles!!!
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil