23 décembre 2006

EXTRAIT DE « LA TRIBUNE » du 22/12/06 "Et si le père Noël était passé cette nuit chez les parlementaires français? A l'occasion du débat au Sénat sur le collectif budgétaire 2006, les sénateurs ont adopté nuitamment, avec l'aval du gouvernement, une disposition prévoyant l'indexation au 1er janvier de chaque année des indemnités perçues par les parlementaires sur l'inflation. Cette indexation va permettre aux indemnités des parlementaires de progresser beaucoup plus vite que le traitement des fonctionnaires alors même que ces derniers réclament ce type d'indexation depuis longtemps." Pour eux-mêmes en tout cas, les parlementaires montrent à quel point ils sont sensibles à la thématique de la "vie chère", les pauvres… (Je pense au nôtre, comment joindrait-il les deux bouts?) Actuellement, l'indemnité de fonction d'un parlementaire s'élève à 6.897,74 euros brut. Le parlementaire touche en outre une "indemnité représentative de frais de mandat » soit depuis le 1er novembre 2006, 6.228 euros brut, largement défiscalisés, sans compter la gratuité des transports, les indemnités de secrétariat qui profitent souvent aux filles, aux gendres, voire aux babby-sitters (on a connu le cas !) Donc : 6898+6228= 13126 euros (86.105 francs)… et ils sont les premiers à se servir ! "Cette disposition, à peine votée par les sénateurs, suscite la polémique. Le président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, se déclare "choqué" et s'interroge dans un communiqué : "comment oser indexer la rémunération des seuls parlementaires sur l'évolution des prix, alors que cela constitue une revendication majeure des salariés, en particulier des fonctionnaires? "

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