JAZZ NOSTALGY
De passage dans la région aixoise, il m’a été offert l’occasion d’assister à une soirée jazz et d’écouter Maxim Saury. Je le croyais mort ! (En fait, c’est Claude Luter qui a disparu. Je l'avais marié en 1977...) Physiquement: un vieillard, musicalement: une pêche d’enfer et une virtuosité exceptionnelle. Il semble s’être bonifié avec l’âge. Depuis plus de 60 ans qu’il souffle dans sa clarinette, il a eu le temps de travailler sa technique. Son jazz New-Orleans, qu’on n’a plus guère l’occasion d’entendre, a gardé toute sa fraîcheur, toute sa spontanéité. Evidemment, un coup de blues (c’est le cas de le dire) puisque j’avais entendu Maxim Saury pour la première fois, au Caveau de la Hûchette, en Novembre 1959... Ce n'est pas pour rien qu'on appelle ce style de jazz, le PAPY JAZZ !
1 commentaires:
La Huchette! c'est ma madeleine de Proust.De 1958 à 62 j'y étais presque tout les samedis soir.j'y ai même emmené,Bob de passage à Paris..3 Rapides,3 lents.c'était rituel,et idéal pour la drague.Claude Luther et Sydney se produisait eux au Slow-club rue de Rivoli.bc
Je ne sait pas si tu te rapelle Cuccù,prsqu'à coté du caveau il y avait une petite boite où se jouait du jazz trés moderne style modern jazz quartet.
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