« Ay Carmela » ou "le Passage de l’Ebre" Un récent téléfilm m’a fait réentendre un chant républicain espagnol que j’aime beaucoup : Il évoque la dernière grande bataille de la guerre civile espagnole. Les républicains pour soulager la pression ennemie sur Valence plus au Sud, lanceront une offensive en Catalogne, impliquant le passage de nuit du grand fleuve du Nord de la péninsule : L’Ebre. Dans un premier temps, l’opération surprend et bouscule les franquistes mais leur supériorité numérique et surtout matérielle (l’aviation) renverse rapidement le cours des choses. Ils mettront néanmoins plusieurs mois, de Juillet 38 à Fin Janvier 39, pour réduire la résistance des républicains. On dit que la bataille de l’Ebre fut le « Verdun espagnol ». La défaite signifiera la perte de Barcelone et le début de l’exode à travers la frontière , vers la France, de ces combattants de la république espagnole dont plusieurs participèrent à la résistance chez nous, et dont j’ai connu quelques-uns: admirables, chaleureux et modestes, qui ont fait finalement souche , tout en restant viscéralement attachés à leur pays d’origine. Salud ! Antonio, José, Chico...
Voce di Rutali in Corsica
Forum de toutes les personnes qui aiment le village de Rutali (Hte Corse), qui l'habitent, en sont originaires ou simplement le connaissent.
21 commentaires:
cuccu, ca c'est de la politique...
Non, c'est de l'histoire.
Et puis, chacun connait (ou a deviné) quelles sont mes convictions et mes sympathies. J'ai les mêmes depuis 50 ans maintenant.
Ce ne doit pas être un signe d'intelligence, puisqu'on dit que "seuls les imbéciles ne changent pas d'avis!". J'en connais, des girouettes de la politique, qui sont alors des "sur-doués"...
Il y en a à qui la politique fait peur.
Tous les actes de la vie sont des actes politiques.
On ne peut pas comprendre ce qui se passe actuellement si on ne se penche pas sur le passé qui explique le présent et prépare l'avenir.
Moi, de la Politique, j'en redemande.
Antoine Ciosi chante également cette chanson et c'est toujours avec un grand plaisir que je l'écoute car c'est la traduction de l'engagement des hommes et des femmes de cette époque, qui ont lutés contre le fascisme.
Je pense également être idiot aussi car je n'ai guère changé d'avis non plus, et à ce propos je voudrai rectifier un comment sur les radis je n'ai jamais été rouge si ce n'est mon appartenance à ma famille "i Rossi"
Fullettu
aprés tant d'année un émouvant hommage à toutes les victimes du facisme.
un grand merci sisyphe
D'ailleurs, il n'y a pas que des gens de gauche qui ont lutté contre le fascisme.
par exemple?
le par exemple est excellent
j'adore
alors, l'exemple ça vient ??
B.C,
en historien,voudrais-tu donner un coup de main pour cette recherche ?
Mais il y a bien des gens de gauche qui ont mangé avec ke nazisme. Oui, c'est vrai il faudrait être con pour cracher dans le porte monnaie: le coeur à gauche, le porte monnaie à gauche et les mains dans les poches.
OUIAIS...! Allez, on se contentera de cette "argumentation".
Finalement, vous n'avez rien démontré du tout.
Si vous aviez trouvé des gens de droite qui avaient lutté contre le fascisme, vous n'auriez pas manqué d'en faire état.
Conclusion: il n'y en a pas.
Historien??..oh en charentaise.La compagnie des gens de droite s'opposant au nazisme est longue,frénay,bénouville,estienne d'orves,la poype etc.Et aussi à Londres un 2 étoiles fort en babil,qui n'était pas spécialement à gauche,quoiqu'en 45/46 son anti libéralisme,et son addiction pour les nationalisations,le rende plus à gauche qu'un...DSK,n'est-il vrai
bc
Ah non, interprétation abusive de l'énoncé du problème! Je me permets d'intervenir dans le débat, car tu nous cites là des gens, patriotes incontestables, originaires de la droite, qui se sont opposés à l'occupant allemand, une fois que celui-çi était en France.
La question portait sur des politiques de droite qui se seraient opposés au fascisme et au nazisme en tant qu'idéologie. Et là, la liste est moins longue. À la rigueur pourrait-on trouver des non-fascistes, conservateurs classiques, démocrates chrétiens... mais qui se soient opposés ?.... La droite française, et ça s'est vu par la suite, était à l'époque largement fascinée par Mussolini, un peu moins par Hitler, à cause de la vieille rivalité franco-allemande et des souvenirs récents de la grande guerre, mais très attirée par des régimes qui exhaltaient jusqu'à l'éxtrême les valeurs traditionnelles de la droite: l'ordre, la discipline, le culte du chef, l'esprit de conquête... et pour une bonne part l'anti-sémitisme.
pardon: "exaltaient", même s'ils "exhalaient" des odeurs nauséabondes.
Zut, j'avais oublié. Je reviens pour une comparaison maligne mais hasardeuse: la comparaison De Gaulle/D.S.K sur les nationalisations.
De Gaulle n'a jamais rien compris à l'économie: "l'intendance suivra...", il n'a jamais fait que de la politique: le programme de nationalisation a répondu à trois objectifs: tactique: concession nécessaire aux communistes du Conseil National de la Résistance; circonstanciel: pour maitriser et hâter la reconstruction l'état se devait de contrôler des secteurs stratégiques, mais aussi et je dirais presque surtout dans son esprit, des motivations de sanction: et Renault, qui avait collaboré, en est l'exemple le plus marquant.
tu as raison j'ai un peu survolé le problème.cependant la lecture des historiens de droite de l'entre deux guerre ne font pas apparaitre une grand passion pour le Duce.l'antisémitisme là oui il est sousjacent(Gaxotte entre autre)
Par contre ce qui m'interpelle c'est le nombre important de gens de(extréme)gauche et d'homos ,qui criaient au loup dans les années 30,et qui sont devenu des gestapistes acharnés...Doriot en étant le parangon.bc
Oui, des staliniens reconvertis, des pacifistes béats, des invertis fascinés par la force...il y en eut aussi.
Dans les époques troublées, même les système de valeurs se brouillent.
En attendant Blum s'est fait dans le pantalon: non intervention! Comme dirait quelqu'un: celui qui n'a rien fait pour mais qui n'a rien fait contre.... C'est pareil!
Oui, cela peut apparaître comme une lâcheté. Mais sa coalition gouvernementale de Front populaire était en cause: Daladier et les radicaux menaçaient de s'en aller en cas d'interventionnisme ouvert. Il a néanmoins encourage les livraisons clandestines d'armes au gouvernement republicain( Pierre Cot, ministre de l'air en était particilierement charge et a son cabinet un certain Jean Moulin...) L'URSS de Staline par contre a livre des armes ouvertement, mais ce ne fût pas a proprement parler une aide, mais un business lucratif car Staline exigea d'être paye en or, siphonant littéralement toutes les réserves de la banque centrale espagnole...!
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil