15 mars 2011

Michelle Vadon nous proposera, tous les Mardi, un livre qui aura retenu son attention et qu'elle aimerait partager avec nous. Ce sera donc:
LE LIVRE DU JOUR:
Cette chronique n'a, bien sur, pas l'ambition de faire oeuvre de critique littéraire, mais seulement de vous présenter un livre que j'ai aimé, qui m'a donné du plaisir, plaisir que j'ai envie de partager.
Alors, le livre du jour dont j'ai envie de vous parler est 
"Ce que le jour doit à la nuit" de Yasmina Khadra
( qui, comme son nom ne l'indique pas est un homme)
Dans un style fluide et imagé, Y.K. nous conte les destins croisés d'un jeune algérien et de ses amis colons, pris dans les bouleversements de l'histoire de l'Algérie, de 1930 à nos jours. Des vies se construisent et se défont. L'amour et la haine se mêlent étroitement.
Grand roman de l'Algérie coloniale, cette saga, sans rien omettre des humiliations et des déchirures, raconte l'amitié contrariée entre algériens et pieds noirs, amoureux d'une même terre. Aucun jugement, aucun message pesant, sinon un témoignage d'humanisme et de tolérance.
Un bon livre, disponible en livre de poche .
M.V.

9 commentaires:

À 11:03 , Anonymous Anonyme a dit...

Merci, Michelle, de ce blog, tout à fait bienvenu!
Pour aller dans le sens du livre que tu présentes ici et que j'ai lu avec beaucoup de plaisir, je citerai un autre roman, magnifique, sur ce même thème: "Où j'ai perdu mon âme" de Jérôme Ferrari. Le cadre est celui de la guerre d'Algérie et, au-delà, celui de la culpabilité, de la responsabilité, de la torture, du devoir de mémoire.Cela est servi par un ton et un style à la fois originaux et classiques. On sort de ce livre bouleversé. A recommander, donc!
Limpia

 
À 18:27 , Anonymous Anonyme a dit...

Merci pour ces suggestions de lecture .
Je suis entrain de lire "D'autres vies que la mienne" d'Emmanuel Carrère.
C'est un récit où l'auteur relate des évènements dramatiques dont il a été le témoin et qui peuvent concerner chacun d'entre nous.Le style est sobre ,sans pathos mais non dénué d'empathie.
La première partie concerne le tsunami de Noël 2004 au Sri Lanka où Carrère était en vacances avec sa famille.Ensuite il raconte l'amitié entre 2 juges tous deux atteints d'un cancer et qui luttent pour rendre une meilleure justice sociale.
C'est un récit émouvant avec des personnages forts face au destin.
Edité en Folio.
Battine.

 
À 18:50 , Anonymous Anonyme a dit...

Un autre très beau livre de Khadra: L'imposture des mots, dans lequel l'officier et l'écrivain, qu'il est, essaient de cohabiter pacifiquement voire harmonieusement.

 
À 18:56 , Anonymous Anonyme a dit...

Par ailleurs l'illustration de couverture ressemble beaucoup à celle d'un très beau livre d'Antonio Tabucchi: Si sta facendo sempre più tardi.
Ancien (1984/1985?) mais à lire, encore de TABUCCHI, Notturno indiano adapté au cinéma par Alain Corneau.

 
À 19:08 , Anonymous Anonyme a dit...

Je suis ravie de ces suggestions. J'ai lu "d'autres vies que la mienne" que j'ai aimé. En revanche je vais m'empresser de lire le livre de Jérôme Ferrari que je ne connais pas.M.V.

 
À 18:27 , Anonymous Anonyme a dit...

Ces expressions d'origine littéraire sont passées dans le langage courant.Savez-vous de quelle oeuvre elles sont tirées ?
1-Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse.
2-Pour vivre heureux, vivons caché.
3-Juger des gens sur la mine.
4-J'en passe et des meilleurs .
5-Et s'il n'en reste qu'un,je serai celui-là .

 
À 19:29 , Anonymous Anonyme a dit...

(5)
C'est une citation de Victor Hugo, extraite des "Châtiments" recueil poétique énorme écrit contre Napoléon III ( 6000 vers d'injures, dira Lamartine ...). Le titre du poème est Ultima Verba et ce vers est le dernier de la dernière strophe. Il exprime clairement que Hugo n'acceptera jamais le coup d'ETAT DU 2 DéCEMBRE 1851 et demeurera un opposant irréductible.Voici d'ailleurs cette dernière strophe
:
Si l'on est plus de mille, eh bien, j'en suis ! Si même
Ils ne sont plus que cent, je brave encore Sylla;
S'il en demeure dix, je serai le dixième;
Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là!

 
À 18:08 , Anonymous Anonyme a dit...

no 3:
C'est dans une fable de LA FONTAINE:"Le cochet ,le chat et le souriceau".


Un souriceau rencontre 2 animaux,un cochet (jeune coq) très bruyant qui lui fait peur ,et un chat très doux dont il voudrait être l'ami .
Sa mère le met alors en garde:
Garde -toi ,tant que tu vivras,De juger des gens sur la mine.

 
À 17:26 , Anonymous Anonyme a dit...

1-Alfred de Musset,"La coupe et les lèvres"
Indifférence aux apparences si l'on trouve sous elles le plaisir que l'on cherche .

2-Florian,fable "Le grillon".
Un petit grillon caché dans l'herbe,admire et envie un papillon .voltigeant dans la prairie .DEs enfants attrapent et déchirent le papillon.
"Il en coûte trop cher pour briller dans le monde,
Combien je vais aimer ma retraite profonde!
Pour vivre heureux ,vivons caché ."

4-Victor Hugo,"Hernani".
Le vieux Ruiz Gomez,doit livrer Hernani, son hôte, au roi Charles Quint.Il passe en revue la longue série de portraits de ses ancêtres,exaspérant le roi( et le public).Au 9ème portrait ,Dom
Ruiz surprend tout le monde avec cette pirouette:
"J'en passe et des meilleurs".
On raconte que V. Hugo a gagné la bataille d'Hernani" grâce à ce vers.

Dictionnaire des expressions d'origine littéraire.J.C.Bologne,Larousse.

 

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