13 juillet 2011

UNE IMAGE TRADITIONNELLE DU 14 JUILLET
UN GARDE RÉPUBLICAIN A CHEVAL

2 commentaires:

À 20:08 , Anonymous Anonyme a dit...

le paradoxe du 14 juillet
Paradoxe : anciennement paradoce ; “contradiction”. Reprise, à la fin du Moyen Age, du grec paradoxos, “contraire à l’opinion commune”. Quoi de plus paradoxal que le défilé militaire du 14-Juillet ? Imaginons qu’une foule armée s’assemble devant une prison parisienne dans le but de la prendre d’assaut et d’en libérer les détenus (exactement ce qui s’est passé le 14 juillet 1789). Les forces armées interviendraient plus que probablement pour la disperser, et c’est d’ailleurs pour cela qu’elles existent. Et voilà que l’armée d’aujourd’hui “commémore” un événement que ses prédécesseurs n’étaient pas parvenus à empêcher : un peu comme si Mme Boutin conduisait un char à la gay pride.

 
À 15:55 , Anonymous Anonyme a dit...

petite précision historique:
La Fête de la Fédération a fait le monde moderne. En mettant en contact sympathique des populations jusqu’alors étrangères les unes aux autres, de races, d’origines différentes, distinctes par les mœurs, par le langage, par les lois ; en les groupant dans une grande manifestation pacifique, en leur apprenant en un mot à se connaître et à s’aimer, la Fête de la Fédération a fondé, sur des bases indestructibles, l’unité de la patrie ». D’ailleurs, c’est ce dernier événement que la fête nationale est censée rappeler, en priorité, plus encore que le premier, fort controversé…

 

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