15 mai 2012

 

Bonjour,
Connaissez vous Eduardo Mendoza, l’auteur de « La ville des prodiges » ? Je vous invite aujourd’hui à lire son dernier livre « Bataille de chats » aux éditions « Seuil ».
Au printemps 1936, dans une atmosphère de guerre civile où les « chats » madrilènes fourbissent leurs armes, un jeune anglais, spécialiste de la peinture espagnole, débarque à Madrid pour expertiser, dans le plus grand secret, un tableau appartenant au duc de La Igualda, proche des phalangistes espagnols.
Il s’avère que ce tableau est un nu de Vélasquez, inconnu, non répertorié, et d’une valeur inestimable. Bien malgré lui, Anthony Whitelands, jeune homme naïf et suranné, amoureux de la mystérieuse fille du Duc, va se trouver plongé dans une cascade d’ évènements rocambolesques, tant politiques que sentimentaux. Comme souvent la petite histoire rejoint la grande et, si les personnages sont fictifs, Franco et Primo de Rivera, chef de la phalange, sont bien réels, et les ruelles de Madrid commencent à s’embraser.
C’est un formidable roman, inattendu, érudit. Mensonges, violence, humour, amour : Tout y est.A chaque page le suspense s’ emballe autour du génie de Vélasquez. Un thriller où se mélangent , comme dans la vie, tragédie et comédie.
Un bon Mendoza. M.A.V.

2 commentaires:

À 11:55 , Anonymous Anonyme a dit...

J'ai lu avec plaisir "SOIE" de A.BARICCO et l'ai prêté à mes amies lectrices .
Pour le moment de poésie de notre atelier de lecture je me suis intéressée à l'ECOLE FANTAISISTE,fondée par F .CARCO en 1911.Ces poètes (P.J TOULET,L.VERANE T.DEREME G.CH CROS...)chantaient leurs passions avec humour et légèreté:"la fantaisie....c'est d'enchanter en le chantant son mal,c'est de cueillir les roses en sachant qu'elles se fanent et d'en faire une guirlande pour les nouer au ciel gris ."
Le chef de file était Paul-Jean TOULET (1867-1912)Béarnais,nègre de WILLY durant son séjour à Paris (1867-1920) dont l'oeuvre principale LES CONTRERIMES ne fut publiée qu'après sa mort .On dit qu'il serait le meilleur correspondant français des HAIKUS japonais .

"Deux vrais amis vivaient au Monomotapa
...Jusqu'au jour où l'un vint voir l'autre, et le tapa."
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...................................

C'était sur un chemin crayeux
trois châtes de Provence
Qui s'en allaient d'un pas qui danse
Le soleil dans les yeux .
...
Une enseigne, au bord de la route,
-Azur et jaune d'oeuf,-
Annonçait:Vin de Châteauneuf,Tonnelles,casse-croûte.
...
Et,tandis que les suit trois fois
Leur ombre violette,
Noir pastou,sous la gloriette,
Toi,tu t'en fous;tu bois...
...
C'était trois châtes de Provence,
Des oliviers poudreux,
Et le mistral brûlant aux yeux
Dans un azur immense .
...
NB:châtes jeunes filles en provençal ??

P.J. TOULET :Contrerime no: LVIII

Un peu de légèreté c'est bon parfois, n'est-ce pas ? Battine.

 
À 11:41 , Anonymous Anonyme a dit...

Merci Battine pour ce moment de poésie. M.A.V.

 

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