21 novembre 2005

Federico Garcia Lorca

Federico Garcia Lorca Originally uploaded by bati1.
Hier c'était l'aniversaire de la mort de Franco. Général putschiste victorieux, il abattit la jeune République espagnole avec l'aide de ses amis Hitler et Mussolini et maintint sa main de fer sur ce pays voisin pendant près de 40 ans. Pour marquer cette date, je préfère publier cette photo du poëte Federico Garcia Lorca, que ses milices fascistes assassinèrent dès le début de la guerre civile, parcequ'il représentait tout ce que leur esprit étriqué ne pouvait supporter.

4 commentaires:

À 11:10 , Anonymous Anonyme a dit...

magnifique symbole en effet de la liberté et du génie...merci d'avoir choisi Lorca pour cela. Et si nous pouvions trouver ici quelques vers du "Cante hondo", si beau et si proche de notre propre culture?
A bientôt
Limpia.

 
À 14:17 , Anonymous Anonyme a dit...

evidement c'est en espagnol je n'ai pas osé en faire la traduction.

http://www.fut.es/~picl/libros/glorca/gl000000.htm

poema del canto jondo ou (hondo)

Saeta

Cristo moreno
pasa
de lirio de Judea
a clavel de España.

¡Miradlo, por dónde viene!

De España.
Cielo limpio y oscuro,
tierra tostada,
y cauces donde corre
muy lenta el agua.
Cristo moreno,
con las guedejas quemadas,
los pómulos salientes
y las pupilas blancas.

¡Miradlo, por dónde va!

 
À 22:20 , Anonymous Anonyme a dit...

Voici deux citations de Federico Garcia Lorca :
- Toutes les choses ont leur mystère, et la poésie, c'est le mystère de toutes les choses.
- Le théâtre c’est la poésie qui sort du livre pour descendre dans la rue.

C’était un dimanche après-midi, c’était en automne, c’était il y a quelques années…nous décidâmes, ma fille et moi, d’aller au théâtre. On y jouait « Les noces de sang » de Federico Garcia Lorca.
Voici pour ceux qui ne connaîtraient pas la pièce : « Le jour de ses noces, une jeune femme s'enfuit avec son cousin qu'elle a aimé jadis. Le fiancé les rejoint, tue son rival et succombe lui-même à ses blessures. »
Cette pièce est tirée d’un fait divers.
Une mise en scène très sobre. Deux immenses panneaux et une chaise, trois éléments mobiles déplacés au gré des scènes, tout un jeu d’éclairages. Voilà pour les décors. Des acteurs qui jouaient « juste ».
Ce fut un spectacle d’une force extraordinaire, prenant, envoûtant.
J’avais relégué au fond de ma mémoire cette pièce. L’évocation de Federico Garcia Lorca en a ravivé le souvenir, telle la « madeleine » de Proust…
D.D.

 
À 13:21 , Anonymous Anonyme a dit...

Un ci scurdemu mica di Miguel Hernandez, mortu in le prigió fanchiste in tempu di a guerra civile spagnola , immortalisadu in u cd sentineddi di CANTA U POPULU CORSU incu a canzòna “Llego con tres heridas”

 

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