03 novembre 2005

LA PENSÉE DU JOUR: "Il vaut mieux débattre d'une question sans la régler que la régler sans en avoir débattu." Joseph Joubert* Extrait des Pensées, éssais et maximes Vous, qu'en pensez- vous ? C'est une question souvent débattue au sein des associations, quelquefois atteintes de réunionnite... * Joseph Joubert, philosophe et moraliste, a été le secrétaire de Diderot, l'ami de Chateaubriand...

8 commentaires:

À 19:49 , Anonymous Anonyme a dit...

Vaste réflexion:
Débattre d’une question sans la régler c’est quelque part parler pour ne rien dire ou pour ce faire plaisir mais cela aura au moins le mérite d’envisager toutes les solutions ,ou de connaître toutes les opinions, mais régler une question sans la débattre c’est ouvrir la porte à d’autres questions qui risquent peut être de fermer la porte à certaines des solutions envisagées ou de ne jamais connaître les opinions sur la fameuse question !!!!!

 
À 22:25 , Anonymous Anonyme a dit...

Si on règle une question sans l'avoir débattue, c'est se comporter comme un dictateur, c'est agir selon son bon plaisir sans tenir compte de l'avis des autres, c'est jouer au petit chef, c'est se priver d'opinions qui peuvent se révéler intéressantes ou penser qu'il n'y a de bonnes idées que dans sa petite tête, c'est aussi avoir peur de se confronter aux autres, ça peut-être finalement un manque de confiance en soi.
Débattre d'une question sans la régler, ça peut-être très utile au début. On dit souvent: " de la discussion jaillit la lumière"; tout est passé en revue, toutes les solutions sont évoquées, on s'enrichit de l'opinion des autres,etc, etc... Mais, une question , dès qu'elle est posée, implique une réponse, sinon ça ne sert à rien. Donc, après avoir longuement débattu, avoir fait le tour de la question, il faut la régler; sinon, c'est la réunionnnite aiguë, c'est la sensation, l'impression qu'on a beaucoup parlé pour ne rien dire et les participants au débat se séparent mécontents, convaincus d'avoir perdu leur temps.
Il y a des cas où la question doit être réglée rapidement, lorsqu'il y a urgence, et là une seule personne peut-être amenée à trancher sans avoir le temps d'en informer quiconque.
On pourrait trouver d'utres arguments dans une option ou dans l'autre, mais il me semble que la nuance comme c'est souvent le cas doit être de mise et répondre par oui ou par non me paraît difficile.
A.B

 
À 22:55 , Anonymous Anonyme a dit...

I cervelli hannu da cumincia a bolle.

 
À 22:56 , Anonymous Anonyme a dit...

I cervelli hannu da cumincia a bolle.

 
À 23:12 , Anonymous Anonyme a dit...

Alain, riflettu dipoi quasi tre ore a u to comment, ava m'arestu, u mo cervellu ha da schiatà.

 
À 23:27 , Anonymous Anonyme a dit...

la démocratie est souvent confrontée au problème posé, les débats s'éternisent ( voir les différentes assemblées d'élus ) mais finalement, c'est le vote qui décide et la majorité l'emporte.
LA DEMOCRATIE c'est " le moins pire de tous les systèmes" , on n'a pas trouvé mieux.
Mabi

 
À 23:38 , Anonymous Anonyme a dit...

les seances du C M de R ça correspond à quelle definition,

 
À 09:42 , Anonymous Anonyme a dit...

"Il vaut mieux débattre d'une question sans la régler que la régler sans en avoir débattu."
Joseph Joubert*

Que rajouter à ce qui a déjà été écrit par Alain A. d’une manière concise, ou par Andrée B. d’une façon plus argumentée ?
Je pense que cette assertion de Joseph Joubert peut s’avérer vraie dans certaines situations mais inopportune voire dangereuse dans d’autres. Quelquefois, dans l’urgence, il vaut mieux inverser les propositions de cette phrase. Il serait parfois dramatique de perdre du temps à débattre sans prendre de décision rapide. Sur le papier on peut toujours épiloguer, argumenter et même après coup dire « …et si, et si et ça… » Mais quelquefois, dans des cas extrêmes, on peut et doit prendre seul une décision – en son âme et conscience – et en accepter les conséquences. Ça s’appelle assumer ses responsabilités...
J'ai personnellement été confrontée à de telles situations d'urgence... Une vraie "tempête sous un crâne" ! Mais chaque fois, j'ai assumé, aussi bien les félicitations que les critiques de ceux qui n'étaient pas à ma place. Voilà !
D.D.

 

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