09 février 2009

ON THE ROAD AGAIN...
Non, il ne s'agit pas de la mythique 66, mais de la banale 193: Bastia/Ajaccio. Ce n'est plus une route, c'est un pointillé. Vous changez de vitesse toutes les cinq minutes, arrivant à destination affecté d'un strabisme divergent prononcé, l'oeil droit lisant durant deux et demie les panneaux et l'oeil gauche rivé au compteur de vitesse de votre tableau de bord. Fatiguant à la longue, car on ne conduit plus détendu mais stressé, guettant le gendarme planqué, qui ne sait plus lui-même (j'ai longuement bavardé avec l'un d'entre eux) si on lui demande de veiller à la sécurité routière ou s'il sert seulement à faire rentrer du fric... IL Y A D'ABORD LE 50: On dirait que la D.D.E a fourgué un stock d'invendus, il y en a partout. Le laxisme en matière d'urbanisme ayant autorisé le développement linéaire en bord de route, de hameaux et d'anciens carrefours routiers, vous sortez d'une « agglomération » (ou prétendue telle) pour entrer dans une autre. Les maires reculant les panneaux d'année en année... ET PUIS IL Y A LE 70: Seulement on sait où il commence mais rarement où il s'arrête ! Ce qui fait que vous ne savez jamais s'il faut rester sur cette vitesse réduite ou si vous pouvez enfin rouler à la vitesse règlementaire de 90. Laquelle par contre est rarement indiquée, étant la vitesse par défaut. AH, LE 110 ! On l'attend avec envie mais il faut prendre son pied rapidement, parce que ça ne dure pas: entre N° 4 et Casatorra. Un point c'est tout ! Ayant fait par nécessité professionnelle Bastia-Ajaccio-Bastia toutes les semaines pendant des années, avec une telle règlementation pointilleuse, confuse et quelquefois incohérente, je crois que j'aurais laissé mon salaire en contraventions... Enfin, puisqu'il parait que c'est pour notre bien... (Photo 1: en passant, le beau village de Venaco, Photo 2: À Vizzavona, ce matin)

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