Aller un peu plus loin. Avec notre petite série sur les journées de la libération en 1943, nous avons voulu faire plusieurs choses à la fois: -Traiter un sujet, en dépassant un peu les petits flashs instantanés qui font l'ordinaire du blog. -Apprendre peut-être quelque chose aux plus jeunes et rafraichir la mémoire des plus anciens. -Réhabiliter l'esprit du feuilleton, avec pour ce sujet une particularité: l'unité de lieu, la notion de temps. Lorsque nous lisons un récit, nous sommes toujours frustrés de ne pouvoir mentalement reconstituer les scènes, ne connaissant pas les lieux. Là, les pentes du Lancone, le sentier du pont génois, les pughjali: nous connaissons. Crapahuter à ces endroits avec une mitrailleuse de 50 sur les épaules, nous pouvons l' imaginer aisémment. De même, lorsque dans un récit on change de jour, voire de semaine, d'une ligne à l'autre, on ne peut se représenter exactement le déroulement de l'action. Nous avons essayé de vous raconter les choses, jour après jour, aux mêmes dates, 62 ans après. On se rend mieux compte: Lundi, ils étaient à Casta, jeudi Rutali est liberé, Vendredi le col est pris. Nous espérons ne pas vous avoir lassés avec ce long récit. Avec le prochain thème, les articles seront plus espacés. Nous tenterons de suivre le travail des récoltants de chataignes, de la cueillette à la farine, toutes les étapes, le temps que ça prend, ce que ça coute... Nous verrons bien si la farine est payée son prix et si la chataigne a encore un avenir économique ou seulement environnemental et sentimental. Voila, à intervalle régulier, nous essayerons de traiter un thème, de raconter une histoire, d'ouvrir un débat, nous espérons que vous nous suivrez toujours avec intéret. U cuccu