16 juillet 2010

EST-CE LA CHALEUR ? Depuis le début du mois, le ton monte dans vos commentaires, à tout propos. D'abord le reportage de CORSE-MATIN qui aurait du faire plaisir à tout le monde donne lieu à polémiques vaines: qui est sur la photo et qui n'y est pas? C'est ignorer les conditions, rapides voire bâclées, dans lesquelles sont réalisés ces "reportages". L'objectif n'est pas de traduire la réalité d'un village - ce qui demanderait un peu plus de travail - mais de "vendre du papier" en mettant beaucoup de monde sur les photos, même si certaines de ces personnes ne sont que de passage. L'éditeur se dit que celui qui est sur la photo achètera le journal, le dira à la famille qui l'achètera à son tour... Ceux qui ont eu "l'honneur" de la photo ne l'ont pas recherché, ils étaient là, c'est tout. Maintenant, c'est le débat récurrent entre permanents et vacanciers. Un peu de compréhension mutuelle devrait y suffire. Aux permanents de ne pas croire qu'ils remplissent une "mission de service public" en vivant toute l'année au village, aux estivants de renoncer à l'idée qu'ils retrouveront le village comme ils l'ont laissé dans leur enfance ou leur jeunesse. On doit pouvoir évoluer en conservant son identité. C'est d'ailleurs le problème de toute la Corse... U Cuccu

4 commentaires:

À 13:41 , Blogger Ghjanpa a dit...

La grasse matinée

Il est terrible
Le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain
Il est terrible ce bruit
Quand il remue dans la mémoire de l'homme qui a faim
Elle est terrible aussi la tête de l'homme
La tête de l'homme qui a faim
Quand il se regarde à six heures du matin
Dans la glace du grand magasin
Une tête couleur de poussière

Ce n'est pas sa tête pourtant qu'il regarde
Dans la vitrine de chez Potin
Il s'en fout de sa tête l'homme
Il n'y pense pas
Il songe
Il imagine une autre tête
Une tête de veau par exemple
Avec une sauce de vinaigre
Ou une tête de n'importe quoi qui se mange
Et il remue doucement la mâchoire
Doucement
Et il grince des dents doucement
Car le monde se paye sa tête
Et il ne peut rien contre ce monde
Et il compte sur ses doigts un deux trois
Un deux trois
Cela fait trois jours qu'il n'a pas mangé
Et il a beau se répéter depuis trois jours
Ça ne peut pas durer
Ça dure
Trois jours
Trois nuits
Sans manger
Et derrière ces vitres
Ces pâtés ces bouteilles ces conserves
Poissons morts protégés par les boîtes
Boîtes protégées par les vitres
Vitres protégées par les flics
Flics protégés par la crainte
Que de barricades pour six malheureuses sardines...

Un peu plus loin le bistro
Café-crème et croissants chauds
L'homme titube
Et dans l'intérieur de sa tête un brouillard de mots
Un brouillard de mots
Sardines à manger
Oeuf dur café-crème
Café arrosé rhum.
Café-crème
Café-crème
Café-crime arrosé sang !...
Un homme très estimé dans son quartier
A été égorgé en plein jour l'assassin le vagabond lui a volé
Deux francs
Soit un café arrosé
Zéro franc soixante-dix deux tartines beurrées
Et vingt-cinq centimes pour le pourboire du garçon.

Il est terrible
Le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain
Il est terrible ce bruit
Quand il remue dans la mémoire de l'homme qui a faim.

Jacques Prevert

 
À 14:56 , Anonymous Anonyme a dit...

merci à vous ,u cuccu de me rappeler d'avoir raison garder.ce n'est pas dans mes habitudes de polémiquer.j'avoue tout de même, d'être un peu las ,de se sentir pris en permanence pour un horsain
wb

 
À 18:39 , Anonymous Anonyme a dit...

Depuis le début du mois, le ton monte dans vos commentaires, à tout propos.
Si c'était "Que" le début du mois…… pour certains c'est toute l'année.
Fullettu

 
À 23:48 , Anonymous Anonyme a dit...

Rions encore...

Devant l'entrée du siège social de sa banque, un trader gare sa Porsche Panamera (Turbo!) flambant neuve, histoire de frimer devant ses collègues.
Comme il commence à sortir de sa voiture, un camion, à toute allure, passe si près qu'il arrache la porte ! Puis disparait aussi vite.
Le trader se rue sur son portable et appelle la police.
Cinq minutes après les flics sont là.
Avant même qu'un des policiers n'ait pu poser la moindre question, le trader commence à hurler : "Ma Panamera, ma superbe Turbo est foutue. Quoi que fassent les carrossiers, ce ne sera plus jamais la même ! Elle est foutue, elle est foutue !"
Quand il semble avoir enfin fini sa crise, le policier hoche la tête avec dégoût et dit : "C'est absolument incroyable à quel point, vous autres banquiers, vous êtes matérialistes ! Vous êtes si concentrés sur vos biens que nous ne pensez à rien d'autre dans la vie."
"Comment pouvez-vous dire une chose pareille à un moment pareil ?" sanglote alors le propriétaire de la Porsche.
Le policier répond : "Vous n'avez même pas conscience que votre avant-bras gauche a été arraché quand le camion vous a heurté."
Le banquier regarde son bras avec horreur.
"PUTAIN !!! Ma Rolex ?!!!!..."

 

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